Algérie - Revue de Presse

Les cheminots campent sur leur position


Contactés hier, de nombreux cheminots sédentaires constantinois, en grève ouverte depuis cinq jours, nous ont déclaré «qu'ils campent sur leur position jusqu'à satisfaction de leur revendication principale, à savoir l'augmentation de 20% de leur salaire de base, parce que c'est une augmentation qui a été octroyée par le président de la République, en 2008, à tous les travailleurs du secteur des Transports, mais qui n'a pas été prise en considération par notre tutelle», ont-il dit.

Ces travailleurs ont confirmé que la grève est suivie à 100% dans toute la région Est où pas un train n'a circulé depuis les limites ouest de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj jusqu'à la frontière tunisienne, ont-ils indiqué. Et d'ajouter que depuis le début de ce débrayage, samedi matin, «aucun responsable de l'administration ne s'est manifesté ou daigné engager de dialogue». Pire, disent-ils, «des informations que nous avons reçues disent que le service qui confectionne la paie aurait commencé les ponctions sur salaires des journées de grève que nous avons menées, au mois de juin 2010».

«A cette étape de la grève, les portes du dialogue restent fermées», disent-ils. Et d'ajouter, le mouvement se déroule dans une coordination totale avec leurs collègues de Skikda, Annaba, Sétif et Bordj Bou-Arréridj lesquels, selon leurs dires, demeurent fermes sur leurs positions.

Contactés hier à 15h, un autre groupe de cheminots de Constantine nous a informé avoir eu des informations non confirmées sur un début de dialogue qui semblait s'enclencher avec la direction générale, puisque le DG aurait demandé deux représentants de chaque service du personnel en grève, pour les rencontrer dimanche prochain à Alger.

Côté syndicat, les représentants des travailleurs semblent n'avoir aucune prise sur ce mouvement et tous les responsables contactés sont restés muets. Un membre de la fédération nationale des cheminots, a affirmé qu'il participait à une réunion non-stop avec la direction de la SNTF.


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