Algérie

Les Chélifiens font la politique autrement


environ 87% d'Algériens n'adhèrent à aucun parti et 74,5% ne s'intéressent pas aux questions politiques.

Selon une enquête réalisée par un groupe de recherche chelifiens pour le compte de la fédération de chlef FFS, 52% des Chélifiens n'accordent aucune confiance aux partis politiques.
Scandaleux! Selon la même enquête, près de 87% n'adhèrent à aucun parti, 74,5% ne s'intéressent pas à la politique et 40% veulent des lois respectueuses de la charia. Désastreux du fait que les dizaines de partis existant depuis plus de 20 ans n'ont réussi à faire adhérer que 3% des Algériens à leurs structures. Cependant, cela ne signifie pas que les Chélifiens ne font pas de la politique. Bien plus, ils la font autrement et au quotidien.
Pour eux, couper la route, brûler un pneu, fermer une APC, participer à un rassemblement ou toute autre action de protestation est un acte politique. Le décor est planté depuis plus d'un an où les mouvements de protestation sont signalés chaque jour. C'est dire autant d'actes politiques qui s'accomplissent dans la rue.

«Je n'ai jamais adhéré à un parti et je ne suis pas prêt à le faire. Mais la politique je la fais au quotidien et chaque action de protestation à laquelle je participe, je la considère comme un acte politique», souligne gourine, étudiant en 1e années de informatique

Pourquoi donc les Chélifiens n'adhérent pas aux partis? «Premièrement, il y a la défaillance de la classe politique, d'où la méfiance des citoyens qui boudent les partis. Ensuite, il y a la diabolisation de la participation à la vie politique, exercée par le pouvoir, oubliant que chaque mouvement de protestation est un acte politique», explique un ancien syndicaliste de SNAPAP, citant la crise de confiance, la défaillance de la classe politique et son manque de crédibilité, la diabolisation de la pratique politique, la peur et le mensonge, souligne notre source.
Comment est matérialisée cette diabolisation?
«Aux enseignants, on demande de ne pas se structurer dans des partis politiques car ce n'est pas leur mission. Aux médecins, on dit la même chose. Aux journalistes, on dit qu'il est incompatible de faire la politique et le journalisme en même temps. Aux syndicalistes et aux gens du mouvement associatif, on fait croire que la politique n'est pas leur terrain de prédilection», explique le même ancien syndicaliste de SNAPAP. Résultat: les catégories professionnelles sont peu ou ne sont pas du tout encadrées politiquement. Elles votent quand on le leur demande et c'est généralement l'administration qui décide à leur place.

Cette politique semble porter ses fruits. A un président d'une association culturelle chlef sport, on a réclamé la démission. La raison invoquée est qu'il était membre d'un parti politique.
«C'est avant tout un problème de discipline, mais la politique du pouvoir de dresser un fossé entre le politique et la société et de tout pervertir a payé. C'est pourquoi, il faut militer sur le double plan pour rétablir les choses», souligne lasnami, président de cette association. Il y a aussi la peur des fonctionnaires d'adhérer aux partis de l'opposition démocratique comme FFS. C'est une source de s'attirer les foudres de l'administration.
«Adhérer à un parti comme le FFS, qui est radical dans toutes ses positions, est un risque pour un fonctionnaire dans une administration publique», a argué lasnami,. Notre interlocuteur ajoute un facteur qui est, à ses yeux, le plus préjudiciable: la crise de confiance envers les institutions, y compris les partis politiques.

BOUTOUBA disait qu'il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité. Or, les gouvernants algériens ont tout le temps caché la vérité allant jusqu'à falsifier l'histoire. Résultat: les partis au pouvoir sont vomis par le peuple qui ne croit plus à la démocratie. Les partis démocratiques sont de plus en plus isolés et divisés. La solution, les Algériens imprégnés pour la majorité des préceptes religieux la voient dans les lois divines.

Selon l'enquête FFS CHLEF, 30% des Algériens veulent l'application de la charia. «A leurs yeux, il n'y a que la charia qui peut endiguer les inégalités sociales cultivées par le pouvoir depuis 1962», estime citoyen islamique

selon Mr HOUARI Kaddour dit que le pouvoir Algerien veut mettre des etiquettes sur FFS (une fois il essaye de dire ffs c est un parti kabylien et parfois met une etiquette c est parti radical ...etc) moi je pose la question ( comment depuis 29/09/1963 jamais les militants (es) ont fait moindre erreur alors le pouvoir tjr entraine mettre des etiquettes sur nous ?
pour moi le seul parti en Algerie crédible cbien FFS et pas d'atre parti .


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