Algérie

Les chefs d'Etat renversés par les révoltes arabes



Les révoltes dans les pays arabes ont chassé trois chefs d'Etat du pouvoir, en Tunisie, en Egypte et en Libye, tandis qu'une transition politique est en cours au Yémen, devant conduire là aussi au départ du président en place:
ZINE EL ABIDINE BEN ALI
Après 23 ans de pouvoir, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali (75 ans), contesté dans la rue depuis la mi-décembre 2010, se réfugie en Arabie saoudite le 14 janvier 2011. Il est condamné à plus de 66 ans de prison dans trois procès par contumace pour détournement de fonds, détention d'armes et de stupéfiants, fraudes immobilières et abus de pouvoir. L'Arabie saoudite n'a pas répondu pour l'instant aux demandes d'extradition de la Tunisie.
HOSNI MOUBARAK
Le 11 février 2011, le président Hosni Moubarak (83 ans), au pouvoir depuis 30 ans, démissionne au 18e jour de révolte populaire et remet les pouvoirs à l'armée. Son procès pour corruption et meurtre de manifestants s'est ouvert le 3 août. S'il est reconnu coupable, il risque la peine de mort. Le président déchu, qui est apparu au procès allongé sur une civière, plaide «non coupable».
MOUAMAR EL GUEDDAFI
Après 42 ans d'un règne sans partage, l'ex-dirigeant libyen Mouamar El Gueddafi (69 ans) est tué le 20 octobre après avoir été capturé par les forces du nouveau régime, près de la ville de Syrte (360 km à l'est de Tripoli). Il était en fuite depuis la chute de Tripoli fin août 2011. Son fils le plus en vue, Seif el-Islam, présenté comme son possible successeur, est arrêté le 19 novembre dans le sud de la Libye. Les autorités libyennes ont promis un «procès équitable». Les autres enfants de Mouamar El Gueddafi sont soit morts soit réfugiés en Algérie ou au Niger.
ALI ABDALLAH SALEH
La contestation qui secoue le Yémen depuis le 27 janvier a contraint le président Ali Abdallah Saleh (69 ans), au pouvoir depuis 33 ans, à accepter de partir fin février 2012, en échange de l'immunité pour lui et ses proches.
Il reste président à titre honorifique jusqu'à cette date, mais il a cédé ses prérogatives au vice-président Abd Rabbou Mansour Hadi, chargé d'organiser, le 21 février, une élection présidentielle à laquelle il sera le seul candidat, pour un mandat de deux ans, selon l'accord de sortie de crise du 23 novembre signé à Riyadh.


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