Algérie

Les chefs d'entreprise en télécommunications montent au créneau



Seulement 7 entreprises sous-traitantes sur une trentaine dans le secteur des télécommunications se partagent le marché juteux des projets à Constantine.Une situation qui perdure et qui irrite les chefs d'entreprise regroupés en association, l'Acetec, et que le président, Nouri Malki, dénonce fermement. Il affirme que depuis 2017, il y a eu 25 audiences de travail sans compter les réunions périodiques avec la Direction opérationnelle d'Algérie Télécom (DOT) de Constantine, pour énumérer les nombreux problèmes auxquels font face les entrepreneurs du secteur, hélas sans résultat.
Il s'agit, notamment, selon le document transmis au Soir d'Algérie par le président de l'Association portant numéro de référence 091/SG/2020, du 24 août 2020, de lenteur de la pré-réception et réception des chantiers, d'absence totale de suivi, de retard de traitement des dossiers, d'absence de communication, d'irresponsabilité de certains cadres, de carence dans la traçabilité des dossiers, de défaut dans la transparence des octrois des ODS, d'inégalité dans la distribution des travaux et de manque de considération pour les entreprises créées dans le cadre du dispositif de l'Ansej. Autant de griefs portés à l'encontre de la direction actuelle DOT de Constantine auxquels s'ajoutent, selon Malki, la divulgation des secrets professionnels par les cadres de la direction et le blocage du lancement du plan d'action 2020. Le président de l'Acetec ne manquera pas de noter que la situation dans la wilaya reste au plus bas du classement, comparée aux autres, en ce qui concerne le service. Une situation dénoncée à maintes reprises et dont Le Soir d'Algérie a fait écho, notamment en ce qui concerne l'ouverture d'une enquête depuis le mois de juin dernier par la Brigade économique de la Sûreté de la wilaya, où plusieurs cadres et hauts responsables de la Direction opérationnelle des télécommunications (DOT) ont été convoqués et interrogés sur les faits de corruption et de malversations au sein de l'entreprise. Parmi les projets décriés, celui de la réalisation d'un réseau téléphonique au niveau d'El-Khroub et un autre, relatif aux travaux de canalisation, au profit de la direction de la Cnac. Il a été constaté que l'entreprise a utilisé le Pehd 90/10 bar couleur bleue au lieu du vert, et ce, contrairement à ce qui a été convenu dans la prescription technique. Aucune clause du cahier des charges n'a été respectée.
5 entreprises à qui l'on a confié la réalisation des projets ont été convoquées et auditionnées, ainsi que de nombreux cadres et responsables de cette entreprise publique.
Ilhem Tir
Formation professionnelle
«Dar El Mourafaka» pour accompagner les sortants dans leurs projets
Du nouveau pour la formation professionnelle. Une nouvelle structure autonome vient d'être créée dont la mission est d'accompagner les diplômés des différents centres de la wilaya.
Le projet vise, entre autres, la révision de la carte de formation de wilaya de manière à répondre de plus en plus aux aspirations des jeunes apprenants par rapport aux besoins du marché du travail.
Appelée «Dar El Mourafaka» (maison d'accompagnement) et domiciliée au CFPA Ahmed-Boudermine, elle travaille en coordination avec plusieurs partenaires, comme l'Ansej, l'Angem, Cnac, CAM, Anem, ADS.
Selon Messaoud Kherrab, coordinateur de wilaya de cette structure, «Dar El Mourafaka», s'inscrit dans la stratégie prônée par le ministère de tutelle qui vise à accompagner nos stagiaires avant, durant et après leur cursus. Notre souci majeur est d'assister nos sortants dans leurs projets professionnels». En effet, cette structure aura la lourde tâche «d'accompagner» les sortants d'un centre de formation ou d'un institut spécialisé afin qu'ils puissent créer leurs propres entreprises et s'insérer facilement dans le monde du travail. Une mission complexe qui nécessite l'adhésion de toutes les parties.
Selon notre interlocuteur,
«4 espaces prendront en charge les différents volets relatifs à l'organisation du travail. De l'accueil, à la formation, à l'emploi jusqu'à la création d'une activité» et d'ajouter que «tout a été prévu pour assurer la réussite de la mission».
Il est attendu de l'encadrement de cette maison d'accompagnement qu'il fasse preuve d'imagination et d'ingénierie afin de répondre aux inquiétudes et questionnements des diplômés, en général, et des lauréats, en particulier. Le coordinateur soulignera que l'équipe est chargée «d'aider le nouveau diplômé à voir plus clair dans sa tête, en matière de choix professionnels».
Sur un autre chapitre, le secteur s'est doté de deux nouvelles offres sanctionnées d'un brevet de technicien supérieur (BTS) dans les domaines de la construction mécanique et sidérurgique, l'hôtellerie/restauration/tourisme.
Ces deux formations viennent s'ajouter aux autres offres déjà introduites ces dernières années, à l'image de celles de technicien supérieur dans la conception des jardins, de technicien supérieur en contrôle qualité agroalimentaire et de technicien supérieur en protection, sécurité et environnement, proposés au niveau de l'INSFP Sidi Mabrouk, ou encore de technicien supérieur des arts et industries graphiques, ouverte au même institut, et de technicien supérieur en gestion et administration hôtelière ou en agence de voyages, disponibles à l'Insfp Abdelmadjid-Zitoune.
Le secteur, au niveau de la wilaya, ne compte pas moins de 18 centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA), 3 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP), un institut de formation professionnelle, ainsi qu'une annexe relevant de l'INSFP du Khroub, et un centre régional d'enseignement professionnel à distance.
I. T.


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