Algérie

Les chefs d'Ansar Eddine se réfugient à Tamanrasset LE GROUPE D'IYAD AG GHALI EN TOTALE DEROUTE



Les chefs d'Ansar Eddine se réfugient à Tamanrasset LE GROUPE D'IYAD AG GHALI EN TOTALE DEROUTE
Ces trois éléments ont eu «des garanties pour ne pas être poursuivis par Alger».
Plus de trois mois après l'intervention militaire menée au Mali par l'armée française, le groupe d'Ansar Eddine, une des factions terroristes ayant occupé le nord du Mali, semble être en totale déroute. Les médias ont répercuté hier que «trois chefs de ce groupe islamiste malien ont trouvé refuge il y a plus de dix jours dans la région de Tamanrasset». Il s'agit de «l'émir Wathik, de son vrai nom Abderrahman Gouli, de l'émir Abou Abida, alias Mourabiti Ben Moula, et d'Athman Ag Houdi, un cousin de Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Eddine», indique-t-on. Ces trois terroristes qui veulent se rendre, «sont arrivés en Algérie suite à des négociations marathoniennes menées depuis plusieurs semaines avec les services de sécurité algériens», est-il relevé.
Les trois hommes parmi les bras droits d'Iyad Ag Ghali, un ancien rebelle touareg malien et l'émir d'Ansar Eddine, cherchent refuge en Algérie après avoir échoué à obtenir en Mauritanie. Ces trois éléments ont eu «des garanties pour ne pas être poursuivis par Alger, sauf si leur non-implication dans des crimes contre l'humanité était prouvée», affirme-t-on. Ainsi, l'Algérie serait prête à accorder l'asile politique aux chefs d'Ansar Eddine. La phalange dite «Tawhid» de l'émir Abou Abida contrôlait une grande partie de Kidal (nord du Mali) avant l'intervention française en janvier. Ansar Eddine et d'autres groupes terroristes comme le Mujao, ont occupé en 2012 le nord du Mali où ils ont commis de nombreuses exactions, avant d'en être, en partie, chassés par une intervention armée franco-africaine lancée en début d'année. La présence aux frontières algériennes du chef d'Ansar Eddine a été déjà annoncée mercredi dernier par le porte-parole de ce groupe, Senda Ould Boumana, via l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott informations (ANI). Il avait «supplié» le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz de demander son extradition une fois arrêté en Algérie, préférant être jugé en Mauritanie, dont il dit avoir la nationalité. Aucune information n'a été donnée depuis sur son sort. A ce propos le quotidien Républicain à Bamako, a annoncé la mort de Iyad ag Ghali, le leader du groupe armé Ansar Eddine dans des combats de Tegharghare. Dans le sillage de l'intervention militaire franco-africaine, le groupe terroriste Ansar Eddine, a annoncé le gel de l'accord d'Alger qui le lie au Mnla, mouvement de l'Azawad. Pour rappel, le 21 décembre dernier, Ansar Eddine et le Mnla ont signé un accord de cessation des hostilités dans les territoires de l'Azawad. Cette remise en cause du processus de dialogue politique annonçant la reprise des hostilités est intervenue au moment où le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son accord pour une intervention militaire dans le nord du Mali. Après avoir soutenu des accords avec le gouvernement malien, il est notamment nommé conseiller consulaire, du Mali, à Djeddah en Arabie Saoudite. Après un rapprochement avec les mouvements islamistes, en janvier 2013, suite au déclenchement de l'opération Serval, il est activement recherché par les services de renseignements malien et français. Par ailleurs, le 27 janvier 2013, l'armée française bombarde Kidal et détruit la maison de Iyad Ag Ghali. Fin janvier 2013, il aurait tenté de fuir le Mali et demander dans le même temps, l'asile politique en Mauritanie, par le biais d'émissaires de sa tribu. Le 26 février 2013, le département d'Etat des Etats-Unis le désigne comme étant un «terroriste mondial».


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