La tension est de plus en plus palpable chez les chauffeurs de taxi ! Ils reviennent à la charge et font part d'une situation insoutenable. La levée des restrictions qui ont engendré le gel total de leurs activités durant plusieurs mois n'aura finalement pas mis fin à leur peine. Ils menacent à présent d'engager un mouvement de protestation, si les autorités ne font rien pour remédier à leur situation.Massiva Zehraoui- Alger (Le Soir) ? La colère des chauffeurs de taxi monte d'un cran et arrive à un stade où il devient difficile de la contenir. A l'origine de ce malaise, le poids d'une pandémie dont les retombées se font à ce jour ressentir. Les contrecoups financiers qu'ils continuent de subir se conjuguent à l'expansion du transport informel assuré huit mois durant par les «taxieurs clandestins». La situation est d'autant plus critique pour ces chauffeurs dont la majorité n'ont toujours pas perçu la prime Covid-19 comme promis par l'Etat. La Fédération des chauffeurs de taxi reproche aux autorités d'avoir ouvert une brèche à ces fraudeurs. Elle dénonce le fait qu'au moment où les chauffeurs de taxi agréés ont été interdits d'activités en raison de la propagation du virus, les « clandestins » opéraient au su et au vu de tout le monde. Les membres de la fédération dépeignent une situation de plus en plus pénible pour les taxieurs, même après la levée du confinement. Leurs activités peinent à démarrer, particulièrement dans les localités qui ont été les plus touchées par la pandémie, se plaignent-ils. La pression continue de peser sur les épaules des chauffeurs de taxi, disent-ils encore, avec la concurrence qui devient de plus en plus rude. Car en plus de devoir concurrencer les «chauffeurs clandestins», ils pointent aussi du doigt l'existence de près de 130 nouvelles entreprises privées de taxis qui activent jour et nuit, particulièrement dans la capitale.
Devant ce constat qui inquiète cette catégorie de transporteurs urbains, la Fédération des chauffeurs de taxi souhaite engager de sérieuses négociations avec les décideurs. Outre les revendications citées plus haut, ils veulent aller plus loin en ouvrant le débat sur la question de la concurrence déloyale des taxieurs «clandestins». Ils appellent à trouver des solutions administratives et juridiques pour mettre de l'ordre dans ce milieu, avant que la situation ne devienne irréversible.
M. Z.
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Posté Le : 15/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massiva Zehraoui
Source : www.lesoirdalgerie.com