Algérie

Les chauffeurs de taxi irrités par la concurrence déloyale des clandestins



Les chauffeurs de taxi irrités par la concurrence déloyale des clandestins
Le périmètre d'El-Amra El-Abadia s'étend sur une superficie de 8 495 ha, subdivisé en deux entités distinctes, El Abadia (4 835 ha) et El Amra (3 660 ha). Le périmètre est irrigé à partir des lâchés des eaux du barrage Sidi M'hamed Bentaïba et complété par un apport à partir du barrage Ouled Mellouk.Le phénomène des chauffeurs de taxi clandestins prend de l'ampleur à Tissemsilt. Les «stations» de cette activité illégale sont partout et dans les différents quartiers du chef-lieu de wilaya, à proximité des établissements, des marchés, même dans les stations de taxi légales. Leur nombre augmente de jour en jour. En effet, dans chaque station, on les trouve alignés, parfois par dizaines. A la station de taxi de la gare de Tissemsilt menant à Alger et Blida, un «taxieur» légal a indiqué que «les fraudeurs font la loi. Ils stationnent là où ils veulent et nous n'avons pas le droit de garer alors que nous payons les impôts, allant de 9 000 à 20 000 DA, sans compter la licence et l'assurance. Bien que la loi interdise cette activité, celle-ci (clandestinité) est plus que tolérée, puisqu'elle se pratique au grand jour». «C'est faux, affirment certains, la plupart d'entre eux ne sont pas des chômeurs, il y a même des retraités et des salariés qui activent dans ce créneau», a-t-il ajouté. En effet, a-t-on constaté, à la station menant vers Alger, des enseignants y viennent pour s'adonner à ce «métier» après leurs horaires de travail. «Ils l'utilisent comme une profession qui leur permet de gagner plus d'argent». «La situation s'est s'aggravée en l'absence de contrôle », a déploré notre interlocuteur. Approché, un clandestin raconte: «Je suis un diplômé et père de famille. Je n'ai pas un emploi digne, donc je suis contraint de me rabattre sur cette activité pour subvenir aux besoins des miens.» Un autre a indiqué que le transport informel a toujours existé. Aujourd'hui, ce moyen frauduleux est devenu un phénomène qui menace le secteur des transports. Faute d'emploi, ces personnes font cette activité pour subvenir à leurs besoins. Ainsi, certains achètent des voitures et les mettent à la disposition des jeunes pour ce travail. Ces derniers gagnent jusqu'à 4 000 DA par jour et les partagent avec le propriétaire du véhicule. Ces fraudeurs concurrencent les taxis, même dans les stations réglementaires.




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