Algérie

Les chauffeurs de taxi comptent poursuivre le jumelage et les « coursates »



Les chauffeurs de taxi comptent poursuivre le jumelage et les « coursates »
Tout en reconnaissant que le jumelage et les « coursates » (tarif spécial pour certains déplacements notamment vers l'aéroport) sont interdits, les chauffeurs de taxi comptent poursuivre ces pratiques tant que le tarif de départ ne sera pas passé à 50 DA contre 20 DA actuellement. « Nous sommes lésés par rapport aux autres transporteurs. Le métro est plus cher que le taxi alors que ce dernier est censé être un transport de luxe », a estimé, hier, dans une conférence de presse, à Alger, M. Othmani, président de l'Association nationale des taxieurs (ANT). Dans ce contexte, il a affirmé que c'est l'association qui a autorisé les chauffeurs de taxi à s'adonner à ce genre de pratiques afin qu'ils puissent « entrer dans leurs frais ». « Nous faisons toujours dans le social. Il faudrait qu'on définisse notre statut une fois pour toutes. Si nous sommes un transport de luxe, l'administration doit agir en conséquence et nous donner nos droits », a-t-il soutenu, en rappelant que 30% des citoyens prennent le taxi car obligés. Selon lui, si les infrastructures urbaines répondaient aux besoins des citoyens, le taxi ne serait pas utilisé comme un « moyen de remplacement ». Dans le même registre, le vice-président de l'ANT, Aït-Braham, estime que les citoyens encouragent également ce genre de pratiques. « Ils se plaignent du jumelage et des coursates mais se soumettent à cet état de fait », a-t-il constaté. Et les services de sécurité également, a fait remarquer M. Othmani, puisqu'une trentaine de chauffeurs de taxi seulement sont sanctionnés par semaine pour jumelage.




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