Après une éclipse qui n'aura que brièvement duré, les véhicules
hippomobiles des marchands ambulants, de fruits et légumes notamment, ont
refait leur apparition ces derniers jours dans le paysage de la daïra de Aïn
El-Turck. En effet, et en dépit d'un arrêté promulgué par la wilaya, il y a
quelques années, les charrettes hippomobiles circulent sur les routes des
localités côtières, situées sur le territoire de ladite daïra et ce, avec tous
les désagréments auxquels ils exposent les usagers. L'inconscience,
vraisemblablement, pousse certains charretiers à exciter leurs bêtes de somme
au galop pour rivaliser avec les véhicules, en exposant ainsi les autres
automobilistes à un éventuel accident.
Les cités ceinturant la commune
de Aïn El-Turck constituent leur lieu de prédilection favori et leurs
locataires semblent a priori satisfaits de leur présence. «C'est une aubaine
pour nous autres ménagères, car cela nous évite un long déplacement jusqu'au
marché», a fait remarquer une mère de famille demeurant à la cité des 190
logements Akid Abbès. Le même argument est invoqué par d'autres ménagères
domiciliées dans les différents villages côtiers jalonnant cette daïra. Les
charretiers argumentent, en général, le chômage et le fait que cette activité
est exercée dans le but de subvenir aux besoins d'une famille. «Sans décevoir
le berger et sans affamer le loup», comme dit l'adage populaire, il serait
sûrement raisonnable pour les élus locaux de trouver un remède à cette
situation burlesque et d'un… autre temps.
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Posté Le : 01/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : R B
Source : www.lequotidien-oran.com