Algérie

Les chantiers bientôt lancés à Oued Tlélat Renault Algérie



Les chantiers bientôt lancés à Oued Tlélat Renault Algérie
Les responsables de la nouvelle entreprise Renault Algérie (RAP) ont donné, mercredi dernier, une conférence de presse au niveau de l'hémicycle de la wilaya d'Oran, en présence de Jean Christophe Krugler, le directeur des opérations Euro-med-Afrique, du constructeur automobile Renault. Etaient également présents, M. Guillaume Jocelyn, le directeur général de Renault Algérie et d'autres responsables français, chargés de la finalisation et du suivi des contrats avec la partie algérienne. A Oued Tlélat, où sera implanté le futur projet Renault Algérie, la première autorité de la daïra a représenté la wilaya dans cette rencontre d'informations. Dans un bref aperçu sur la future usine, M. Krugler a fait part à l'assistance de sa « satisfaction » née à la suite de l'intéressante visite qu'il venait d'effectuer, avec la délégation française qui l'accompagnait, dans la daïra d'Oued Tlélat, située à une trentaine de bornes, à l'est d'Oran : « Nous avons été impressionnés par le site et sommes reconnaissants des facilités qui nous ont été accordées par les autorités oranaises pour la construction du complexe de véhicules ». Concernant cette usine, de montage seulement, dans un premier temps, qui est appelée, une fois mise en branle, à produire, « la première voiture algérienne », il a souligné que la RAP « a, désormais, pignon sur rue ». Les travaux de viabilisation du site commenceront vers la fin du mois de juin. Deux mois après, soit en septembre, débuteront les chantiers de réalisation de l'usine de fabrication de voitures. « Dans une première tranche, il est prévu le montage de 25.000 voitures, de type Symbol, annuellement. » Concernant le choix de ce type de véhicule à propos duquel beaucoup d'observateurs émettent de sérieuses réserves, M. Krugler a assuré : « Notre choix s'est porté sur la « Symbol », puisque, selon les études des marchés, c'est le type le plus demandé en Algérie ». D'ailleurs, « une plate-forme internationale de dernière génération » prévoit de produire, déjà, un million de « Symbol », avec les technologies « les plus récentes ». « Nous pouvons vous assurer que ce sera une voiture fiable, colosse et à bon prix (lowcoast) ». A propos des garanties préférentielles que le Groupe aura eues de la part de l'Algérie, il dira : « Tout cela relève de l'information erronée. La seule chose qui a été promise à l'entreprise, qui sera algérienne, ne l'oublions pas, c'est de bénéficier d'une période de garantie de vente de trois ans. Au-delà, le marché sera libre et la concurrence loyale. J'ai entendu dire que des entreprises publiques algériennes seraient contraintes de n'acheter que la « Symbol », c'est tout à fait faux. Il n'y a aucune promesse de ce genre ». Concernant le transfert de technologie, il semble, à ce que l'on a cru comprendre, que dans les premiers temps, tout sera importé puisque l'usine fera dans le montage seulement. D'ailleurs, les recrutements prévus tournent autour de 400 emplois alors qu'une formation est prévue au CFPA d'Oued Tlélat pour la future main d''uvre locale. Plus globalement, l'intervenant s'est félicité du choix porté sur l'Algérie qui, aux yeux de Renault, se place à la sixième place avec 26% de parts du marché algérien, un marché qui est le second au niveau de l'Afrique et qui « sera, très prochainement, le premier ». A relever qu'un port sec est prévu à côté de la RAP, sur une superficie de 156 hectares, pour permettre à l'entreprise d'avoir sous la main toutes ses importations.


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