Algérie

Les champions d'Afrique 90 conseillent les Verts «L'esprit du groupe doit être votre point fort»


Les champions d'Afrique 90 conseillent les Verts                                    «L'esprit du groupe doit être votre point fort»
Histoire - Le seul titre offert par l'Algérie du football, en 1990, n'était pas un fruit du hasard. Un grand travail de base a été effectué, qui a enfanté une équipe à la hauteur du rendez-vous organisé chez elle.
Toute une préparation s'était effectuée, en ne négligeant aucun aspect, d'autant plus qu'il s'agissait de la première fois où l'Algérie organisait un tel évènement et qu'il fallait la représenter dignement. Ceux qui ont vécu cette épopée, se rappellent tous, sans doute aucun, de cet esprit de groupe qui régnait au sein des joueurs sélectionnés et affirment qu'il s'agissait du point déterminant dans cette consécration. Les joueurs formaient une seule famille, sur et en dehors des terrains. 22 ans plus tard, ces joueurs gardent toujours cette même relation, et cela s'est confirmé, on ne peut mieux, durant le séjour de six d'entre eux actuellement à Montréal (Megharia, Amani, Bouiche, Lazizi, Kadri, Maïche). Accompagnés par l'ancien capitaine du MCA, Abdelouahab Zenir, ils sont invités par l'Organisation nationale des enfants des Moudjahidine (Onem) conjointement avec l'Académie Adlani Soccer de Vancouver, de Ahcen Adlani, pour une tournée à l'occasion du 1er Novembre. «L'esprit qui nous caractérisait à l'époque n'était pas venu par hasard. Le staff technique, et étant donné que la plupart des joueurs étaient issus du championnat local, nous regroupait presque toutes les deux semaines pour des stages. Cela a renforcé les liens entre les joueurs et c'est ainsi qu'on vivait ensemble plus que ce qu'on le faisait avec nos familles», nous dira Megharia, ancien deuxième capitaine de l'EN à cette époque. Le Chélifien dira encore : «Une équipe sans cette âme ne pourra réussir et cela devra être instauré par le coach, par tous les moyens. Il doit trouver la bonne formule. Même quand il y a de la concurrence, on doit tirer le bon côté des choses pour que cette relation reste la même. Les joueurs doivent savoir que c'est l'intérêt de l'EN qui passe en priorité». Pour Djamel Amani, auteur du but de la qualification pour la finale face au Sénégal (2-1), le lien entre les joueurs à cette période était plus grand que ce peut penser quiconque. «Pour vous résumer l'état des lieux à cette époque, je vous citerai cet exemple quand un joueur rencontrait des problèmes avec son club employeur. Ses coéquipiers en EN se déplaçaient chez ce dernier pour trouver une solution au problème. On ne voulait, nullement, voir l'un d'entre nous souffrir avec son équipe. Actuellement, cela n'existe plus, et je doute fort que les joueurs actuels peuvent avoir cet esprit de se battre pour leur coéquipier. A notre époque on ne savait pas ce que voulait dire le mot clan», nous dira l'ancien joueur du CRB. Dans ce même sillage, Tarek Lazizi, l'ancien robuste défenseur du MCA enchaînera : «j'étais le plus jeune joueur de cette équipe, mais je ne me sentais nullement intimidé. J'ai trouvé à mes côtés des joueurs chevronnés et expérimentés qui ont facilité mon adaptation. Ils faisaient cela avec tout le monde, et le résultat est connu de tous. 22 ans plus tard, nous maintenons les mêmes relations et c'est ce qui doit être retrpuvé dans l'équipe nationale actuelle». Pour tout cela, les joueurs champions d'Afrique ont tenu à adresser un message aux joueurs actuels, pour leur dire que c'est «l'union qui fera leur force, et leur permettra de passer l'écueil de chaque équipe, quel que soit son calibre».
Le rendez-vous
Un match de gala aujourd'hui
Dans le stade de la ville de Montréal, un match de gala est programmé aujourd'hui, devant mettre aux prises des joueurs de la sélection algérienne de 1990 avec une sélection de la communauté algérienne de la localité. Un match de gala qui rentre dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la guerre de la Révolution algérienne. Les anciens internationaux algériens seront représentés par les Nacer Bouiche, Djamel Amani, Kamel Kadri, Tarek Lazizi accompagnés par les Abdelouahab Maïche et Abdelouahab Zenir. Cette rencontre sera arbitrée par l'ancien referee international, Mohamed Hansal. A la fin de cette rencontre, une cérémonie est programmée chez le consul d'Algérie à Montréal, qui n'a pas voulu laisser passer inaperçue la présence de ces joueurs sur «son territoire». La diaspora apprécie vivement l'organisation de tels événements.
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