Les chaînes françaises et arabes en force

Vers 11 h 30, l'équipe de la chaîne d'information française, iTélé, arrive au Centre international de presse (CIP) pour effectuer ses envois destinés aux journaux télévisés de la mi-journée. Plusieurs représentants de chaînes de télévision étrangères se trouvent actuellement à Alger, dont France2, BFMTV, M6, France24, la chaîne gouvernementale chinoise CCTV ainsi que des chaînes arabes dont Al Hurra. « Jusque-là, nous n'avons pas eu de difficultés à accomplir notre mission et personne ne nous a donné de directives ou exercé des pressions lors de notre déploiement sur le terrain durant toute la campagne », affirme le représentant de la chaîne CCTV. Le chef de bureau de Tunis du quotidien chinois Le Peuple, Jian Sun, est présent depuis le dernier jour de la campagne électorale. Son visa est valable du 10 au 20 du mois en cours. Sun a pu rencontrer, depuis son arrivée, le directeur de campagne du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, en l'occurrence Abdelmalek Sellal, et un proche de Ali Benflis. « Cette élection présidentielle est spéciale », relève-t-il. De son point de vue, « le pays est stable, selon les impressions des Chinois qui attachent beaucoup d'importance à cette élection ». En dépit des moyens mis par le CIP, ce journaliste a déploré « l'absence d'activités, telles que des conférences de presse à la veille du scrutin » ainsi que « la difficulté d'accéder à l'information institutionnelle ». Le chef de bureau du quotidien Le Peuple fera en tout et pour tout trois envois dont celui d'hier, un deuxième vendredi, le jour de la proclmation des résultats du scrutin et des interviews le lendemain. Dans la matinée, Abdelaziz Belkhadem a fait une apparition au CIP pour « une visite personnelle », mais s'est refusé à toute déclaration. Le directeur général du CIP, Tahar Beddiar, a indiqué à Horizons que « le Centre met à la disposition des journalistes étrangers et nationaux des espaces équipés d'une centaine de micro-ordinateurs et des équipements audiovisuels qui assurent la production, la post-production, et des cassettes pour la diffusion vers tous les continents ». Hier, au moment où nous mettions sous presse, il n'était pas possible d'avoir le nombre exact de médias étrangers accrédités et présents à Alger, en raison de l'absence de la responsable chargée du dossier au CIP.