Algérie

Les céréaliculteurs tirent la sonnette d'alarme



Craignant pour leurs cultures céréalières, les fellahs affiliés à l'Association du périmètre agricole de Beni Slimane ont lancé un appel urgent aux autorités centrales, notamment au Premier ministère, au ministère de l'Agriculture et du Développement rural et au ministère des Ressources en eau, pour demander que leur soit accordée l'autorisation d'irriguer leurs champs de céréales et de soja à partir des eaux du barrage du périmètre agricole.Ayant vainement attendu l'arrivée des pluies salvatrices, les agriculteurs du périmètre, voyant leurs cultures dépérir, expriment, à travers la requête envoyée aux instances centrales, leur désarroi face à la situation de grave sécheresse qui risque de mettre en péril leur campagne agricole et de leur causer des pertes inestimables.
S'étendant respectivement sur 1 200 ha et 200 ha, les superficies emblavées en céréales et en soja oléagineux ont atteint une phase où il est devenu nécessaire et urgent de recourir à l'irrigation d'appoint à partir des eaux du barrage du périmètre agricole Selon les termes de la requête, leurs besoins en eau sont estimés à 700 000 m3, quota qui peut être satisfait par le barrage dont le volume actuel stocké est d'environ 1,9 million de mètres cubes, chiffre communiqué par la direction de l'organisme gestionnaire du barrage lors d'une réunion tenue avec la commission de suivi, est-il rapporté.
C'est, indique-t-on, le seul moyen qui reste pour sauver la campagne agricole sur l'étendue du périmètre, éviter aux céréaliculteurs et multiplicateurs de semences de subir des pertes de production incalculables et contribuer à la préservation de la sécurité alimentaire du pays.
C'est dire que les agriculteurs du périmètre continuent de subir les restrictions imposées en matière d'accès aux eaux du barrage dont le niveau a beaucoup baissé ces derniers mois faute d'apport pluviométrique, menaçant céréales, cultures maraîchères et plantations arboricoles.
Le problème d'irrigation est devenu récurrent pour s'être posé l'année dernière aux producteurs de pommes de terre du périmètre qui ont souffert du stress hydrique, allant exiger des autorités locales l'octroi d'un quota des eaux du barrage pour irriguer leurs champs.
Rappelons que les fellahs du périmètre, confrontés à des restrictions d'utilisation des eaux du barrage, considèrent qu'il est de leur droit d'obtenir de la commission locale de répartition un quota pour l'irrigation de leurs cultures, qui ont nécessité d'importants investissements.

M. EL BEY


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