Les cavaliers de la fantasia de Bouchetata Abdelkrim en course

Le film est en compétition au Festival arabe du film-patrimoine (The Arab Heritage Film Festival). Le jury est composé de trois membres, à savoir le président du festival, l'Algérien Berrabah Noureddine, le président de la commission d'arbitrage, l'Egyptien Ismat Yahia, et le directeur du festival, l'Egyptien Islam Az-el-Arab.Les cavaliers de la fantasia, ou Foursane baroud en arabe, est le titre d'un film-patrimoine que vient de réaliser
M. Abdelkrim Bouchetata, un professionnel de la photographie.
Le film donc est en compétition au Festival arabe du film patrimoine (The Arab Heritage Film Festival), organisé en Egypte. Après plusieurs mises en scène dans les éliminatoires, le film de Bouchetata est en classement en bonne position avec les dix meilleures ?uvres, en compagnie d'un autre Algérien amateur, Hichem Ramdani, avec son film Les orteils de la terre (Anamil ettaïne), en attendant le jour J, soit le 20 décembre prochain, pour connaître les trois premiers médaillés dans cette compétition (or, argent, bronze), talonnés de trois autres honorifications.
Concernant le jury du festival, il est composé de trois membres, en l'occurrence le président du festival, un Algérien du nom de M. Berrabah Noureddine, le président de la commission d'arbitrage, l'Egyptien Ismat Yahia, et le directeur du festival, l'Egyptien Islam Az-el-Arab.
Dans le même sillage, M. Bouchetata s'est inspiré de la fantasia qui demeure à nos jours le plus grand divertissement équestre, animant les fêtes et les grands rendez-vous, à l'exemple des waâdas célébrant les mawassims des saints patrons, ou encore les mariages et les fêtes religieuses et nationales.
À partir de ces évènements, l'auteur du film a choisi également le cheval comme patrimoine, notamment le cheval barbe et le pur-sang arabe qui ont fait dans le temps la fierté des combattants (shab-el-baroud) des hommes de Bouamama, de l'Emir Abdelkader, de Lalla n'Soumer et autres...
M. Bouchetata a présenté ce film comme patrimoine, non seulement, des monts des ksour, mais de toute l'Algérie, du fait que le cheval demeure convoité depuis des siècles pour ses qualités, sa beauté, son allure et sa résistance. C'est un animal endurant, sobre, frugal, résistant à toutes les variations climatiques. II est appelé communément par rapport à sa couleur «ladeham», «labiad», «lahmar» et est le symbole de l'orgueil, de la pureté et de la fierté pour son propriétaire, notamment dans les hautes plaines, mais aussi pour les passionnés. II est également considéré comme équin de loisir par excellence, animant toutes les fantasias où se mêle l'odeur du baroud pour donner à l'assistance l'image des belles équitations et des belles chevauchées d'antan.
Pour la réalisation de son film-patrimoine, l'auteur a choisi certaines tribus de la région, qui ont animé un spectacle lors du tournage. Ils étaient en uniforme spécial avec leurs habits de parade.
Souhaitons bonne chance à nos amateurs représentants algériens, qui tentent leur expérience pour la première fois.
B. Henine