Algérie

Les cas de falsification retenus contre les deux enseignantes



Selon la direction de l’éducation, il a été démontré que cette enseignante a, bel et bien, « procédé à la modification des notes de certains de ses élèves », ce qui lui a valu un déplacement d’office, une sanction de 3ème degré. L’autre enseignante d’anglais, impliquée aussi dans cette affaire de falsification au même titre que sa collègue, connaîtra le même sort: elle sera mutée vers un autre établissement scolaire. Cependant, cette sanction prononcée la semaine passée, est restée en suspens, puisqu’elle dépendait des résultats du conseil de discipline devant lequel est passée son homologue de langue française.
Par ailleurs, le directeur du CEM, Mohamed Latafi, qui s’est vu infligé une mise à pied de 8 jours pour uniquement «des fautes professionnelles», puisque la commission paritaire a occulté les autres dépassements, notamment ceux liés à la falsification des notes des élèves, affirme que la décision du conseil de discipline n’est pas définitive, puisqu’il a entièrement le droit d’introduire un recours. Notre interlocuteur estime à ce propos que «la sanction ne correspond à aucune des 5 fautes professionnelles citées par l’article 180 de la loi 06/ 315 ».                                                                    
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