Le président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, aime son équipe et défend ses intérêts. C'est bien et c'est normal. Il y a qu'il ne doit pas dépasser certaines limites.
C'est ainsi que l'on vient d'apprendre qu'il aurait l'intention de demander à la commission fédérale d'arbitrage de faire appel à des arbitres étrangers pour diriger le match que l'Entente doit disputer au stade de Bologhine face à l'USM Alger pour le compte de la 30e et dernière journée de Ligue 1, le 19 mai prochain. Pourquoi pas des Martiens pendant qu'il y est ' Ce match est important certes, ce n'est pas une raison d'en faire un plat. Il ne s'agit que d'un match du championnat d'Algérie.
On ne va quand même pas ameuter la Fifa, la CAF ou l'Uefa pour si peu. Serrar doit se dire qu'il est en train de diriger un club de la dimension du FC Barcelone. Qu'il se réveille et revienne à la réalité. Son Entente n'a rien d'extraordinaire pour exiger qu'on lui serve des arbitres étrangers. La JSK avec ses 14 titres de champion n'en fait pas autant. Du reste Serrar est vraiment très mal placé pour en vouloir aux arbitres algériens.
Si on se souvient bien, lors du match aller contre l'USMA à Sétif, il avait agi exactement comme aujourd'hui, exigeant un arbitre étranger.
Finalement, il avait obtenu un referee algérien, Mohamed Benouza, qui avait accordé à son équipe un penalty imaginaire dans le temps additionnel, pour qu'elle parvienne à l'emporter. Tout récemment, n'est-ce pas ce même Mohamed Benouza qui lui avait donné deux penalties également imaginaires face à l'USM El Harrach en demi-finale de la Coupe d'Algérie ' Au lieu de demander un arbitre étranger pour USMA-ESS, Serrar aurait mieux fait d'intervenir en faveur de Benouza pour qu'on lève sa suspension. Si ce dernier est disponible, il aura le loisir de le demander.
En fait on comprend la stratégie du président de l'ESS. En agissant ainsi, il met la pression sur l'arbitre qui sera désigné pour diriger le match en question. La tactique est connue et elle a déjà porté ses fruits. Il appartient à la commission fédérale d'arbitrage de faire en sorte qu'un tel procédé soit voué à l'échec et que le match USMA-ESS soit dirigé le plus normalement du monde et d'une manière honnête. Ce n'est tout de même pas le président d'un simple petit club algérien qui va inverser le cours de la normalité dans le football.
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Posté Le : 11/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Achour
Source : www.letempsdz.com