Les candidatures d'Anouma, de Motespe, de Senghor et de Yahya validées

La Fédération internationale de football (FIFA) a validé les candidatures de l'Ivoirien Jacques Anouma, du Sud-Africain Patrice Motsepe, du Sénégalais Augustin Senghor et du Mauritanien Ahmed Yahya pour les prochaines élections électives de la CAF prévues le 12 mars prochain à Rabat."Je suis heureux d'annoncer la validation de ma candidature à la présidence de la Confédération africaine de football et à la vice-présidence de la Fédération internationale de football par la Commission de contrôle de la FIFA", a réagi le Mauritanien Ahmed Yahya sur sa page officielle facebook.
"La FIFA m'a notifié ce jour de mon éligibilité à la présidence de la CAF et à la vice-présidence de la FIFA. La voie s'ouvre pour qu'ensemble nous servions le football africain pour lui restituer ses lettres de noblesse et son honorabilité", dira de son côté Jacques Anouma.
Par ailleurs, la Commission de contrôle de la FIFA a fini donc par donner le feu vert pour la participation de quatre candidats aux élections de la CAF, à savoir Jacques Anouma, Patrice Motsepe, Augustin Senghor et Ahmed Yahya.
L'un de ces quatre candidats va remplacer le Malgache Ahmad Ahmad, suspendu cinq ans de toute activité liée au football même si le Malgache espère un verdict favorable après avoir décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport de Lausanne.
La Fédération internationale de football a, par ailleurs, validé toutes les candidatures aux différentes élections, soit au niveau de la CAF et du comité exécutif de la FIFA, à l'exception d'Ahmad Ahmad, du président de la FAF et de Constant Omari, l'actuel président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF).
Ce dernier ne pourra pas briguer un nouveau mandat au sein du comité exécutif de la FIFA (Conseil de la FIFA) sur décision de la Commission de contrôle de la FIFA, présidée par Mukul Mudgal.
Ce dernier, dans une lettre adressée à la CAF, indique que le Congolais n'est pas "éligible" en raison "d'une enquête formelle en cours par la commission d'éthique de la FIFA". Constant Omari se trouve au c?ur d'une enquête judicaire interne de la FIFA, sans pour autant qu'il soit condamné.

Nazim T.