Les candidats réservistes admis protestent

De nombreux candidats admis sur les listes de réserve, ayant passé les concours de recrutement des enseignants organisés dans la wilaya de Biskra depuis 2017, et appuyés par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), se sont rassemblés hier après-midi devant le siège de la Direction de l'éducation afin de réclamer leur recrutement.Leur action de protestation intervient, rappelons-le, au moment où le secteur connaît un manque d'effectifs flagrant. Parmi leurs innombrables revendications citons : "La publication des listes de tous les réservistes des deux corps pédagogique et administratif sur le site web de la Direction de l'éducation, ainsi que sur sa page Facebook, le recensement et la proclamation des postes vacants signalés au niveau de tous les établissements scolaires répartis sur le territoire de la wilaya, et ce, à l'instar de ce qui a été fait par les services de l'éducation des autres wilayas du pays ; la convocation des admis avant le 24 du mois en cours comme le stipule l'instruction du ministère de tutelle, et comme c'est déjà le cas dans d'autres régions telles que Sétif, Adrar, Tamanrasset, Alger-Ouest..., la priorité en matière de recrutement doit être accordée aux réservistes avant de procéder à l'étude des demandes de mutation interwilayas ; le respect du principe de probité et de transparence dans la sélection des nouvelles recrues ; la convocation des réservistes juste après l'octroi de postes aux sortants de l'Ecole normale supérieure (ENS)", nous déclare Nadji Bougherara, coordinateur de wilaya de l'ensemble des enseignants réservistes. Notre interlocuteur ajoute que "ces derniers appellent aussi les services de la Fonction publique, lesquels ont validé la liste des candidats après vérification, à accompagner l'opération de leur recrutement en toute transparence, selon leur ordre de classement sur les différentes listes".
Il y a lieu de souligner dans le même ordre d'idées que la wilaya de Biskra enregistre un manque d'enseignants notamment en ce qui concerne les matières scientifiques et les langues étrangères. Face à cette situation, les services de l'éducation recourent, comme de tradition, à la suppléance pour pallier le manque. La vacance des postes du corps administratif pose aussi un énorme problème ; plusieurs établissements, notamment au palier secondaire, sont sans proviseur.


H. BAHAMMA