Algérie

Les candidats ont-ils tout dit'



Près de trois semaines d'animation politique se sont écoutées, la campagne électorale sera couturée aujourd'hui.Les partis et les candidats indépendants ont, durant toute cette période, été unanimes à «réitérer» l'importance du scrutin du 12 juin, celui-ci, et selon l'ensemble des postulants, «permettra d'élire des députés dignes de ce nom, compétents, capables d'opérer le changement et édifier l'Algérie nouvelle».
Les connaisseurs de la scène politique auront relevé que les animateurs des meetings dans leur ensemble ont cité le projet d'«édifier un Etat, des institutions, «il n'y a point d'autre alternative que celle des élections législatives, considérées comme un tournant important devant crédibiliser l'institution législative en Algérie et ce, par le choix des futurs députés par les électeurs librement et en toute transparence».
«Les animateurs des rassemblements électoraux ont, dans leur totalité, doublé d'appels en responsabilisant les électeurs à se rendre en masse dans les isoloirs pour élire des représentants compétents et honnêtes qui auront à porter les préoccupation du peuple au niveau de l'appareil exécutif et oeuvrer pour la promulgation de lois servant l'économie nationale et les intérêts du pays». Plus d'un candidat est revenu dans son speech et ses déclarations sur la nécessité «d'une meilleure gestion, dans le futur des affaires du pays», appelant par la même à observer la «rupture totale avec les anciennes pratiques».
Plusieurs partis, anciens ou encore nouvellement crées, sont revenus sur ce qu'ils appellent «l'intérêt particulier accordé par les jeunes à la politique, et cela en présentant leur candidature malgré la confusion de la situation politique qui marque la rue».
Les connaisseurs des rouages politique locaux n'ont pas omis de relever «un engouement, en particulier chez les jeunes, pour ces législatives». Ces derniers, les journalistes Yzidi Abdellah, Fouzia Hamra et tant d'autres estiment qu'«il n'y a pas d'autre issue hormis les élections».
Les mêmes motivations ont été également évoquées par les candidats encadrés dans des partis politiques, notamment les représentants du FLN, le RND, le MSP, Jil Jadid, El Moustakbel et autres. Pour eux, il s'agit de remettre le train sur les bons rails en redonnant au Parlement la place qui lui sied, en tant qu'«institution républicaine ayant le rôle législatif et non pas une institution terne et placide servant à l'immunisation des députés perpétrant des dépassements».
Candidats partisans ou encore indépendants, ces derniers ont communément plaidé pour «l'amélioration des conditions de vie des citoyens et faire preuve du respect, ne serait-ce qu'un tant soit peu, vis-à-vis des électeurs ayant pris part à l'élection. Pour eux, le député joue le rôle principal aussi bien dans la législation des lois, mais aussi dans la défense des couches sociales démunies en ouvrant des permanences dans les contrées de leurs lieux de résidence, une manière de se rapprocher du citoyen et rapprocher par la même l'administration du citoyen. Dans leur majorité, les candidats ont explicité leurs programmes politiques, sociaux, économiques. Fort de son réservoir électoral, composé de plus d'un million d'électeurs, la wilaya d'Oran bat le record en enregistrant, cette fois-ci, 37 listes dont 20 sont composées par des partis politiques et 17 autres constituées par des candidats indépendants.


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