Algérie

Les candidats en proie au trac



Les candidats en proie au trac
Les élèvent halètent. Le visage se crispe, la paume de la main devient moite, le c?ur s'emballe. On se cherche du regard, regard interrogateur, comme pour vouloir se rassurer. C'est le bac. Une fois installé sur la chaise, face au sujet d'examen, plus rien ne meut. Concentration absolue. Pour les centaines de candidats de la wilaya de Tizi Ouzou, présents au premier jour d'examen du baccalauréat qui a eu lieu hier, le nord ne doit pas être perdu. Même posture pour les parents d'élèves qui attendent devant les établissements.«J'ai accompagné ma fille qui passe pour la première fois son bac dans la filière sciences humaines et de la nature. Je suis autant stressée qu'elle. J'aimerais tant être assise à ses côtés pour la rassurer», ironise une dame en faisant les cent pas devant le lycée Abane-Ramdane sis dans la rue Frères Oudahmane. Une heure et demie après l'entame du premier examen, celui de langue arabe, les premiers candidats sortent des salles et accourent vers leurs parents. «Les deux sujet au choix étaient abordables. Nous avons eu un texte en prose de l'auteur Ahmed Amine et un poème de Moufdi Zakaria. J'ai opté pour le texte !», dira, d'une voix rassurante, Lyès, élève de classe scientifique. Idem pour ceux des classes littéraires. Le sujet du premier examen est jugé largement accessible.«Je me suis inquiétée au début mais finalement, les questions étaient assez claires. Reste à voir pour les autres matières», témoignera Zina, visiblement satisfaite de son travail. Pour l'après-midi, toujours dans le calme, mais avec une légère remontée du stress, les candidats ont rejoint leurs salles pour la deuxième épreuve de la journée, à savoir celle des sciences islamiques. Jusqu'à maintenant, aucun incident n'a été signalé.Un dispositif sécuritaire a été déployé pour sécuriser l'examen et même les encadreurs pédagogiques ont tenu à rassurer les élèves leur faisant savoir qu'ils sont là au moindre besoin. Aujourd'hui, les candidats seront confrontés à l'épreuve tant redoutée par les scientifiques et souvent boudée par les littéraires, à savoir les mathématiques.




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