Les candidats de l'Algérois à l'épreuve BEM sportif

Les candidats au BEM ont passé, dans la matinée d'hier, leur examen sportif dans une ambiance bon enfant. Pour le CEM Pasteur, l'épreuve s'est déroulée au stade Ouaguenouni. A 8h00, l'ensemble des élèves était déjà sur place. Filles et garçons ont composé, au choix, dans différentes disciplines sportives : lancer du poids, saut en longueur, circuit et vitesse. Une épreuve qui a duré jusqu'à 11h00. Ensuite, les candidats ont rejoint leur établissement. La sueur et les tenues sportives étroites, en jersey pour certains et lycra pour d'autres, n'ont pas eu raison d'eux. Ils ont marché jusqu'à leur collège où ils ont organisé, dans la joie, une cérémonie improvisée. Devant le portail du CEM Pasteur, les habitants des quartiers voisins ainsi que des curieux sont venus s'imprégner de l'ambiance festive qui régnait dans cette ancienne école d'Alger. Même les automobilistes n'ont pas hésité à emprunter cette ruelle étroite qui mène à l'avenue Pasteur, juste pour connaître l'origine de ces réjouissances. En effet, les candidats au BEM, munis d'une « derbouka » (tambour) se sont produits à même la rue pour exprimer leur soulagement. « C'est une épreuve en moins », dira Réda, un candidat. « L'épreuve s'est déroulée dans une ambiance conviviale et les coachs ont été très compréhensifs », a-t-il ajouté. Il est soutenu par Marwa, une autre collégienne, pour qui l'épreuve d'éducation physique est « très importante ». « L'épreuve de vitesse n'a pas été difficile », s'est félicitée la jeune fille. « Je m'attends à une bonne note », dira-t-elle avec assurance. Les candidats rencontrés, hier, souhaitent que les épreuves prévues pour la seconde étape de l'examen du BEM soient aussi accessibles Drapeau à la main, les élèves ont ainsi animé le quartier. Une lueur d'espoir se lisait dans leurs yeux. Ils ont affiché leur optimisme et comptent bien franchir le seuil du lycée