Les différents titres de la presse nationale reviennent dans leur édition de dimanche sur les grands thèmes abordés par les candidats à la présidentielle du 17 avril, au septième jour de la campagne électorale.Les journaux El Moudjahid et Horizons (publics) abordent le thème de la jeunesse et son implication dans la vie politique, la place de la femme, et le code de la famille, entre autres."Les candidats cherchent à susciter le maximum d'adhésion populaire à travers les wilayas, qu'ils visitent en usant d'un discours où les spécificités régionales, les préoccupations des habitants et les promesses de les prendre en charge sont mises en évidence", souligne El Massa dans un commentaire.Pour El Massa, la campagne électorale, lancée le 23 mars, commence à connaître une "affluence populaire appréciable" à la fin de sa première semaine, ce qui est annonciateur d'un "éveil de la conscience politique chez le citoyen".Les journaux privés estiment quant à eux que la rue continue d'afficher son indifférence à l'égard de ce scrutin présidentiel, à cause notamment de candidats qui peinent, selon eux, à convaincre par leurs promesses de régler tous les problèmes en suspens après le 17 avril."Campagne électorale: l'indifférence (des électeurs)" tire en Une le quotidien Liberté qui renvoie ses lecteurs aux panneaux d'affichage encore vierges, au temps d'antenne inoccupé par des candidats à la présidentielle et à leurs "discours sans thématiques"."Des salles vides, des QG (quartiers généraux) de candidats désertés par les militants et les sympathisants, des QG de proximité qui n'attirent plus le regard et la curiosité des habitants, encore moins les passants. Les Algériens semblent bouder la campagne de la présidentielle du 17 avril", déplore-t-il."L'indifférence" à l'égard du déroulement de la campagne électorale est un "signe d'un rejet populaire du vote le jour du scrutin" écrit El Khabar qui a repris les principales déclarations des candidats lors de leurs meetings de samedi."Les Algériens n'ont pas une idée claire sur les thèmes exposés lors de cette campagne électorale parce que celle-ci est fondée autour de personnes et non sur la base de programmes", explique un sociologue cité par El Khabar.Dans un commentaire "les jeunes, le Barça et l'après-17avril", El Watan souligne qu'"une semaine après son lancement, la campagne électorale pour la présidentielle ne parvient pas à sortir du ronronnement et de la sinistrose"."Hormis les meetings et les ambiances de kermesse dans lesquels les cinq candidats et les représentants du président sortant semblent avoir tout investi, rien ou peu de choses rappellent que l'on est à moins de vingt jours du scrutin", note-t-il, non sans rappeler que ce "désintérêt" à l'égard du scrutin "cache mal sans doute ce que sera l'après-17 avril: une inquiétude largement partagée."Dans sa rubrique "analyse", le Quotidien d'Oran souligne la désaffection de la population lors des meetings des six candidats. "Les Algériens tournent le dos à la politique", constate de son côté l'Expression. "Nous sommes en pleine campagne électorale. Le 17 avril, l'Algérie aura son nouveau président. Les Algériens, eux, sont là mais pas comme avant! La présidentielle, pour la première fois, traverse l'Algérie sans que vraiment le peuple ne s'y intéresse", écrit-
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Posté Le : 30/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz