Algérie

Les candidats affûtent leurs armes



Le candidat Ali Benflis a pris part hier à un forum au cours duquel il a subi un feu nourri de questions posées non plus par des journalistes, mais des experts dans différents domaines.Le candidat Ali Benflis a pris part hier à un forum au cours duquel il a subi un feu nourri de questions posées non plus par des journalistes, mais des experts dans différents domaines.
Ali Benflis défend son choix de participer à la présidentielle comme une sorte de moindre mal, tout ensachant, ajoute-t-il, que "les conditions sont loin d'être idéales". "Comment peut-on laisser l'Algérie sans un Président qui puisse parler au peuple, aux institutions, au monde", observe-t-il tout en indiquant "que celui qui veut voter qu'il vote et celui qui veut boycotter qu'il boycotte, le dernier mot doit revenir au peuple algérien souverain". Interrogé au sujet d'un éventuel soutien à sa candidature par les signataires de la charte de Baïnem, dont il était partie prenante, Benflis se garde de toute certitude et préfère répondre qu'"il y aura ceux qui soutiendront, il y aura qui ceux critiqueront, il y aura même qui m'attaqueront, mais j'assume, dès lors que j'ai choisi d'être candidat".
Dans le cas où il serait élu Benflis s'engage à mettre définitivement fin à "l'exercice pharaonique du pouvoir", dans une claire allusion à l'ancien Président, promettant de partager les pouvoirs entre le président de laRépublique et le Premier ministre "qui sera issu de la majorité et responsable devant le parlement". Le candidat annonce également, parmi les mesures urgentes qu'il compte prendre, la formation d'un "gouvernement d'ouverture national", composé de ses soutiens, de compétences et de représentants de la société civile.
Autre annonce, la dissolution de l'APN avec des élections législatives anticipées, six mois après l'élection, mais au préalable, il promet un grand toilettage de tous les textes qui régissent les élections, dont le mode de scrutin, l'autorité de surveillance, le mécanisme de contrôle? Renouer les fils du dialogue avec l'opposition sera également une des actions inscrites sur ses tablettes, car il estime que "l'opposition, comme la majorité sont des institutions du pays". Ali Benflis, fort de sa longue expérience dans le secteur de la Justice, en rappelant son parcours de procureur, puis de ministre dans les gouvernements de Hamrouche, Merbah et Ghozali, s'engage à faire "une profonde rupture pour libérer lajustice de la mainmise du pouvoir exécutif
Ali Benflis défend son choix de participer à la présidentielle comme une sorte de moindre mal, tout ensachant, ajoute-t-il, que "les conditions sont loin d'être idéales". "Comment peut-on laisser l'Algérie sans un Président qui puisse parler au peuple, aux institutions, au monde", observe-t-il tout en indiquant "que celui qui veut voter qu'il vote et celui qui veut boycotter qu'il boycotte, le dernier mot doit revenir au peuple algérien souverain". Interrogé au sujet d'un éventuel soutien à sa candidature par les signataires de la charte de Baïnem, dont il était partie prenante, Benflis se garde de toute certitude et préfère répondre qu'"il y aura ceux qui soutiendront, il y aura qui ceux critiqueront, il y aura même qui m'attaqueront, mais j'assume, dès lors que j'ai choisi d'être candidat".
Dans le cas où il serait élu Benflis s'engage à mettre définitivement fin à "l'exercice pharaonique du pouvoir", dans une claire allusion à l'ancien Président, promettant de partager les pouvoirs entre le président de laRépublique et le Premier ministre "qui sera issu de la majorité et responsable devant le parlement". Le candidat annonce également, parmi les mesures urgentes qu'il compte prendre, la formation d'un "gouvernement d'ouverture national", composé de ses soutiens, de compétences et de représentants de la société civile.
Autre annonce, la dissolution de l'APN avec des élections législatives anticipées, six mois après l'élection, mais au préalable, il promet un grand toilettage de tous les textes qui régissent les élections, dont le mode de scrutin, l'autorité de surveillance, le mécanisme de contrôle? Renouer les fils du dialogue avec l'opposition sera également une des actions inscrites sur ses tablettes, car il estime que "l'opposition, comme la majorité sont des institutions du pays". Ali Benflis, fort de sa longue expérience dans le secteur de la Justice, en rappelant son parcours de procureur, puis de ministre dans les gouvernements de Hamrouche, Merbah et Ghozali, s'engage à faire "une profonde rupture pour libérer lajustice de la mainmise du pouvoir exécutif


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