Algérie

Les cancéreux crient leur désarroi Rassemblement medecins-malades à l'hôpital Mustapha



Au moment où le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, était en réunion avec une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour «discuter» sur la lutte contre le cancer, les cancéreux, eux, criaient leur désarroi. Pis encore, des médecins ont prit part au mouvement de protestation.
Ils étaient plusieurs centaines, accompagnés des malades atteints du cancer, à observer un sit-in, jeudi dernier, devant le siège du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) à l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, pour revendiquer, notamment, de meilleurs soins et un meilleur accès des cancéreux à la radiothérapie. «Nous sommes là pour vous. On exprime clairement notre solidarité pour vous», dira une doctoresse. Il faut savoir que sur les 28.000 malades, seuls 8.000 ont déjà bénéficié de ce traitement. Pourtant, le chef de service de radiothérapie de ce centre, le Professeur Afiane M'Hamed, lui, avait récemment déclaré que160 malades transitaient quotidiennement par le service de radiothérapie du CPMC, estimant que le CPMC tournait au «maximum» de ses capacités, car, a-t-il dit, «le service fonctionne chaque jour de 6 heures à 22 heures».
Le même responsable est allé jusqu'à annoncer que quelques 230 malades atteints de cancer seront traités quotidiennement d'ici la fin de l'année au niveau de son centre. Nonobstant, «il y a un manque de moyens de diagnostic et de traitement. Cela expose le médecin à une double frustration. Il annonce à son patient qu'il a le cancer et qu'il n'a rien à lui proposer comme traitement dans l'immédiat», dira un médecin, avant de poursuivre : «Il y a beaucoup de patients qui me demandent s'il n'y pas de risque de leur donner des rendez-vous qui dépassent les délais. C'est vraiment frustrant de leur dire la vérité de ne pas pouvoir le prendre en charge à temps.» «Cela va l'affecter psychologiquement mais on ne peut pas mentir», a-t-il déploré. Côté malades, le calvaire ne date pas d'hier. «Ça fait six mois que je traîne. Je suis une malade qui traîne d'un service à un autre. Il y a eu des rendez-vous trop espacés ; entre temps le mal empire», déploré une dame qui, a témoigné. Son mari ajoute : «C'est à cause de ces rendez-vous qui dépassent les six mois qu'elle a rechuté.»
Au moment où le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, était en réunion avec une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour «discuter» sur la lutte contre le cancer, les cancéreux, eux, criaient leur désarroi. Pis encore, des médecins ont prit part au mouvement de protestation.
Ils étaient plusieurs centaines, accompagnés des malades atteints du cancer, à observer un sit-in, jeudi dernier, devant le siège du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) à l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, pour revendiquer, notamment, de meilleurs soins et un meilleur accès des cancéreux à la radiothérapie. «Nous sommes là pour vous. On exprime clairement notre solidarité pour vous», dira une doctoresse. Il faut savoir que sur les 28.000 malades, seuls 8.000 ont déjà bénéficié de ce traitement. Pourtant, le chef de service de radiothérapie de ce centre, le Professeur Afiane M'Hamed, lui, avait récemment déclaré que160 malades transitaient quotidiennement par le service de radiothérapie du CPMC, estimant que le CPMC tournait au «maximum» de ses capacités, car, a-t-il dit, «le service fonctionne chaque jour de 6 heures à 22 heures».
Le même responsable est allé jusqu'à annoncer que quelques 230 malades atteints de cancer seront traités quotidiennement d'ici la fin de l'année au niveau de son centre. Nonobstant, «il y a un manque de moyens de diagnostic et de traitement. Cela expose le médecin à une double frustration. Il annonce à son patient qu'il a le cancer et qu'il n'a rien à lui proposer comme traitement dans l'immédiat», dira un médecin, avant de poursuivre : «Il y a beaucoup de patients qui me demandent s'il n'y pas de risque de leur donner des rendez-vous qui dépassent les délais. C'est vraiment frustrant de leur dire la vérité de ne pas pouvoir le prendre en charge à temps.» «Cela va l'affecter psychologiquement mais on ne peut pas mentir», a-t-il déploré. Côté malades, le calvaire ne date pas d'hier. «Ça fait six mois que je traîne. Je suis une malade qui traîne d'un service à un autre. Il y a eu des rendez-vous trop espacés ; entre temps le mal empire», déploré une dame qui, a témoigné. Son mari ajoute : «C'est à cause de ces rendez-vous qui dépassent les six mois qu'elle a rechuté.»




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