Les Canaris à trois points de la sérénité'

Face à une équipe du NAHD qui a perdu tout espoir de maintien en Ligue 1, les Canaris n'auront pas autant la tâche aussi aisée qu'on pourrait le penser quand on sait que les Husseindéens ont à c'ur de terminer la saison avec les honneurs de s'être battus jusqu'au bout et sans jamais abdiquer.
Les Kabyles l'auront d'ailleurs constaté lors du dernier match des Nahdistes face à l'USMA et c'est pour cette raison que depuis mardi dernier l'entraîneur de la JSK, Mourad Karouf, n'a eu de cesse de mettre en garde ses joueurs en les exhortant d'aborder très sérieusement cette rencontre qui revêt une grande importance pour eux, dans la mesure
où, en cas de victoire, ils assureraient mathématiquement et définitivement leur maintien en Ligue 1 avant les deux dernières rencontres du championnat. Cela n'est pas aussi évident pour la JSK surtout lorsqu'on sait que les Canaris seront privés de quelques titulaires de poids et surtout en défense où Rial, Nessakh et Remache, tous trois suspendus, manqueront à l'appel alors que Metref semble avoir définitivement quitté le club de la Kabylie. Le coach Karouf devra donc recomposer son équipe en plaçant d'abord la paire Khellili-Belkalem dans l'axe défensif et en misant sur le buteur Hanifi en attaque qui sera associé soit à Hemani soit à Boulemdais.
En face, les Nahdistes, qui évolueront sans leur entraîneur Merzekane qui a démissionné après le match de l'USMA, promettent de donner du fil à retordre à la JSK d'autant qu'ils auront comme adversaires pas moins de quatre ex-coéquipiers et à leur tête un certain Sedkaoui qui sera le meneur au milieu du terrain ainsi qu'un dernier rempart qui a pour nom Asselah. Le NAHD, qui n'a assurément plus rien à perdre ni a gagner dans ce championnat, parviendra-t-il à épingler la JSK comme il a failli le faire avec l'USMA et comme il l'a toujours fait dans les grands derbies ' On aura la réponse à cette question ce soir, même si pour les fans husseindéens complètement démobilisés, le jeu n'en vaut assurément plus la chandelle.