LES CAMPS DE CONCENTRATION
Il s’agit d’endroits désertiques où sont regroupées les populations, après avoir été déplacées de leurs villages et hameaux, afin de rendre difficile le contact avec ceux qui sont contraints d’y résider.
Ces camps étaient entourés de fils barbelés, surmontés de tours de contrôle et gardés par des troupes de harkis et goumiers ainsi que les services des affaires indigènes. Ils furent créés conformément à l’article 7 de la loi sur l’état d’urgence laquelle autorise le ministre de l’intérieur et même le délégué général d’y exiler tout suspect tant qu’il représente un danger pour la sécurité et l’ordre publics.
Le nombre de personnes déplacées vers ces camps était d’un million en 1959 pour atteindre 03 millions en 1962.
Ces camps se sont multipliés à travers le territoire national afin d’empêcher toute aide, contact ou information de parvenir aux révolutionnaires.
Le nombre de camps dépassait une dizaine dans chaque zone de peuplement. Le nombre de camps créés par les autorités coloniales à travers le territoire national avait atteint 2500 pour une population totale de trois millions d’Algériens.
Toutes sortes de tortures physiques et psychologiques furent imposées aux personnes qui y avaient été enfermées. En outre, elles étaient soumises à une fouille quotidienne sans aucun égard pour les conditions de vie minimales, d’où la propagation de maladies contagieuses très graves en raison des mauvais traitements et des mauvaises conditions de vie.
Le surpeuplement de ces camps avait aggravé les conditions de détention des populations qui y étaient enfermées, puisque dans une même pièce étaient regroupées plus de quatre familles entières.
Parmi ces camps que les Français désignaient sous le vocable de camps noirs, on peut citer :
- Le camp de Douéra , à l’ouest de la capitale
- Le camp de Bousmaïl, à l’ouest de la capitale
- Le camp de Boussuet, à Sidi Bel Abbès
- Le camp de Sétif
- Le camp des Salines, près d’Annaba
- Le camp de Saint Lo
- Le camp d’Aflou
- Le camp de Zerdassa près d’El Harrouch
- Le camp d’El Asnam
- Le camp de Aïn Oum Er’kha
- Le camp d’Aokas à Béjaïa
- Le camp de Tizi Ouzou
- Le camp de Ténès
- Le camp de Nedroma
- Le camp d’El Ma Labiod
- Le camp d’El Djorf
- Le camp de Msila
- Le camp de Chéria à Tébessa
- Le camp de Biskra
- Le camp de Bouleghzal à Aïn Oussera
- Le camp de Batna
- Le camp de Jijel
- Le camp de Berrouaghia
- Le camp de Djenine Bourezg
Je voudrais voir des images du comp de concentration de el djorf m'sila merci bien
Hadj laroussi Nouari - Retraite - M'sila, Algérie
14/12/2014 - 228474
source
Sur le planhttp://www.algerie-dz.com/article882.html
personnel, ma détention durant la guerre d’Algérie s’est déroulée dans sept camps de concentration. Désigné à la tête du comité responsable du camp zéro de Bossuet, où étaient parqués 2 000 détenus, j’ai été violemment battu par les sbires du directeur du camp qui a voulu m’humilier en me forçant à crier : Vive la France ! Avant de perdre connaissance, j’ai crié : Vive l’Algérie !
Même si dans ce site on fait état de 7 ( ce qui est déjà trop )
Relisez ce qu'était les camps de concentrations nazis, avec la chambre à gaz et les incinérateurs
Et vous verrez qu'il ne faut pas confondre
Amitiés claudeartiste
Claude Fricot - Albert
25/04/2008 - 1217
Le camp d’El Djorf
J'ai eu connaissance de celui là il est vrai < Djeurf > je pense qu'il s'agit du même.
par un message < annonçant sa fermeture et destruction >
durant mon séjour soit courant 57
reçu au PC
Je ne vous en dirai pas plus, car je n'en sais pas plus
Par contre pour Cheria , je consteste énergiquement
Amitiés claudeartiste
Claude Fricot - Albert
24/04/2008 - 1212
A ma connaisance il n'y a jamais eu de camp à chéria
< tout au moins de tout le temps où j'ai ai séjourné >
Ni de concentration, ni de regroupement, déjà qu'il ne faut pas confondre les deux
Les camps de regroupement étaient fait d'une part pour pouvoir protéger les populations, d'autre part pour isoler et creer des zones interdites pour le combat contre l'ALN
Vous ne devez pas oublier le le FNL agissait par la terreur, afin de soumettre des populations tièdes
Car dire que tous les Algériens étaient partisans de la guerre, c'est faux, beaucoup ne pouvaient faire autrement.
Les représailles étaient sanglantes pour ceux qui n'adhéraient pas
Il ne faut pas dire n'importe quoi et falsifier l'histoire.
Il y a eu il est vrai, des camps d'internement pour y garder des prisonniers.
Il est facile d'affirmer que des exactions ont été commises, ce qui est vrai.
Mais il faut également ouvrir les registres du légiste concernant les autopsies des corps de militaires, tombés en embuscade.
J'ai eu ces rapports sous les yeux
Je vous garantis que l'achèvement de ces hommes bléssés a été un déchainement de violences inhumaines
La guerre est une chose horrible et il vaudrait mieux essayer ( non pas d'oublier, ce qui n'est pas possible ) mais de construire
Amitiés
claudeartiste
Claude Fricot - Albert
24/04/2008 - 1211
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Posté Le : 18/04/2008
Posté par : djeddi16
Ecrit par : DJEDDI SOUFIANE
Source : www.1novembre54.dz