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Les caisses du club renflouées



Le nerf de la guerre c'est l'argent. Un montant de 15 millions de dinars a été injecté dans les comptes du club amateur du RC Relizane. Cette manne financière constitue une bouffée d'oxygène pour les joueurs ayant perçu, le jour-même, leurs primes de la victoire, face au WA Tlemcen. Cette même prime a motivé les joueurs pour reprendre le chemin des entraînements en se préparant pour la rencontre qu'ils disputeront, aujourd'hui, à Biskra, face à l'USB, et permettre à la direction de programmer ce déplacement par voie aérienne après que ce périple trajet avait été prévu par bus. Est-on enfin décidé à mettre en place les premiers jalons devant venir à bout de la crise frappant de plein fouet le club de la capitale de Mina' La dernière sortie médiatique du wali, Attalah Moulati, est révélatrice de la prise en charge du club en l'assistant sur plusieurs plans. En rendant visite aux poulains de Lyamine Bougherara, le wali s'est tout d'abord mis à l'écoute des joueurs ayant, à chacun des intervenants, posé les préoccupations et celles qui secouent le club les employant, avant que ce dernier ne prenne la parole pour réitérer le soutien des pouvoirs publics au club. Il dira en ce sens que «la wilaya continue à assister le club conformément à la réglementation par le biais du club amateur». «D'autant plus que ce dernier constitue le principal actionnaire de la SSPA», a-t-il expliqué, ajoutant que «dans tous les cas, la wilaya ne s'immiscera pas dans la gestion des affaires de la société». Par- là même, le wali a, d'un ton rassurant, annoncé qu'il réunira, cette semaine, les actionnaires de la SSPA pour débattre de la situation qui prévaut dans la maison du club. Il enchaîne en affirmant: «Nous allons trouver des solutions définitives, notamment en ce qui concerne le problème lié aux finances.» Une telle annonce est d'autant plus révélatrice du début de la fin de la crise que le wali n'a pas jugé utile de laisser les présents sur leur soif en leur annonçant que «le ministre de l'Energie a donné son quitus pour tendre la main au club en lui accordant une aide financière, et ce par le biais d'un acte de convention portant sur le sponsoring du club». «La crise sera résolue», a-t-il renouvelé, rassurant par- là même les joueurs, l'entraîneur et en premier lieu la nouvelle direction, celle-ci, guidée par Abdessadok, lequel se débat contre vents et marées depuis son arrivée. Si le wali est venu en pompier, les supporters n'ont tout de même pas été indulgents vis-à-vis des actionnaires de leur club. En prenant part à cette rencontre avec le wali, plus d'un fan du Rapid a affiché son amertume et sa «répugnance» vis-à-vis de ces actionnaires. Mis à l'index, ces derniers, ont été jugés «d'inertes et léthargiques», et ont été traités de tous les noms d'oiseaux, avant d'être accusés d'avoir délibérément «mis en faillite le club». Dans le tas, ces supporters estiment que «le départ des ces actionnaires, y compris des responsables du club amateur, serait la seule et unique solution salvatrice, permettant au club de se revigorer».


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