Algérie

Les cadres dirigeants de l'ex-complexe CMT de Constantine blanchis



Un heureux épilogue pour cette affaire qui a défrayé la chronique constantinoise et causé énormément de tort aux cadres dirigeants.  Réagissant à une lettre anonyme, la gendarmerie a ouvert, en janvier 2010, une enquête impliquant 80 personnes. La spirale judiciaire finira par la mise en détention préventive de 14 prévenus, parmi eux le PDG. Six des cadres incarcérés ont fait une grève de la faim derrière les barreaux, réclamant un procès équitable. Ils ont été libérés par vagues successives, entre mai et juin 2010. De report en report, le procès a eu lieu finalement en décembre de la même année, et le tribunal de Khroub avait prononcé des peines allant de 2 ans de prison ferme à 2 mois avec sursis. Dans cette affaire, qui prouve encore la vulnérabilité des cadres dirigeants, les cinq expertises judiciaires n’ont relevé aucune anomalie confirmant les griefs objets de l’affaire. Une mission d’enquête initiée par les services du Premier ministère n’a relevé aucune distorsion non plus. S’agit-il d’une machination visant à déstabiliser l’entreprise et son staff dirigeant ' Si c’est le cas, la mission est réussie et la justice comme les services enquêteurs sont tombés dans le piège de la lettre anonyme. En tout cas, en ce moment, deux cadres concernés font toujours l’objet de suspension de la relation de travail depuis janvier 2010. La relaxe qui les innocente devra leur permettre une réhabilitation ainsi que la réintégration à leurs postes. A noter que l’ex-CMT a été restructuré en deux entités économiques, à savoir l’entreprise Moteurs et l’entreprise Tracteurs, dépendant toutes deux de la SGP Equipag.
 


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