Algérie

Les cadets et la sardine



Les hommes du duo  Moubani-Bendris ont étrillé l’USMB par un score sans appel de 4 à 0 dont un triplé de ce baroudeur d’Amokrane. Ce jeune goléador qui n’a pourtant pas gagné à la loterie 36 millions de dinars et 42 jours de congé payé, s’est, à l’instar de ses potes, illustré. Mieux encore, ce jeune qui nous rappelle le défunt Mohamed Griche, a, en 21 rencontres, inscrit la bagatelle de 17 buts.
En apprenant la nouvelle, Cheikh Ali Benaouda dit «Lyass» et le grand Aribi Mokhtar, les pères spirituels de différentes générations de l’Entente un vivier de talents, sont heureux là où ils sont. Sans le confort d’un avion spécial et d’une mise au vert dans un grand palace de la capitale, les jeunes qui ont été pourtant «oubliés» par le vizir et sa suite, l’ont fait. Avant de s’attaquer à la couronne nationale, les petits aiglons dignes héritiers des Mattem, Koussim, Messaoudi, Kharchi, Khémicha et autres ont gagné 22 matches sur les 23 disputés. Ceci prouve que cette consécration n’est pas le fruit d’un concours de circonstances. Ce titre va «gonfler» le bilan de la calamiteuse saison des pros dont certains «chouchous» continuent de souffler le chaud et froid sur un patrimoine lézardé. Mais on ne doit pas se voiler la face car il a été arraché par une bande de jeunes et un encadrement technique livrés à l’indifférence qui a produit l’effet inverse. Les juniors (B) qui ont eux aussi atteint la finale du play-off, ont échoué de peu aux tirs au but. La performance de ces jeunots bien encadrés par Rachid Mirza et Nacerdine Saâdi au four et au moulin, mérite citation, encouragements et gratifications directes, ne devant surtout pas transiter par les caisses du budgétivore. L’expérience de la saison dernière est toujours vivace dans les mémoires de ces juniors qui n’ont été récompensés. La prouesse des juniors (A) finalistes de la coupe d’Algérie a par ailleurs éclairci le brumeux ciel d’un aigle noir malade et intoxiqué par les prêches des coursiers, courtiers et courtisans du vizir, qui honnit à mort les vendeurs de sardine.
Car les vendeurs de sardine refusent de pointer «Abou Nawess» pour faire allégeance et obtenir le cas échéant, une bénédiction. Disposant d’un produit de qualité d’autant plus qu’il a été «pêché» en haute mer où sont bien gardés  certains «secrets», les vendeurs de sardine qui n’en ont cure des faux barrages, embargo, textos et fourberies du harem, continueront, cahin-caha et à la force des jarrets, à alimenter la séculaire en une sardine de très bonne qualité.                                                   


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