Les usagers des transports en commun, venant de l'aéroport internationalMohamed Boudiaf, ne savent plus à quels responsables s'adresser pour exprimerleur colère et leur détresse face à la difficulté de trouver un moyen detransport pour rejoindre le centre-ville ou la station Ben Abdelmalek, enraison de la quasi disparition des bus affectés quotidiennement à cetteliaison. Certains d'entre eux, rencontrés à hauteur de la station de taxis del'aéroport Aïn El Bey, en attente désespérée d'un véhicule, pour «descendre enville» ne cachent pas leur désappointement, face à ce «qui est devenue unepénurie chronique de bus».Cette absence de moyens de transport en commun, oblige les passagers, enrade à se rabattre sur les taxis collectifs ou individuels, et payer,contraints et forcés, le tarif maximum. Depuis plusieurs mois les bus affectésà cette ligne « aéroport- Constantine- station Benabdelmalek» ont disparu de lacirculation et il est très rare, qu'un bus se positionne, à l'arrêt réservé auniveau de l'aérogare internationale! Il y a les familles des passagers qui seretrouvent dans la même situation, et dont certains n'ont pas les moyens de sepayer un taxi, à près de 200,00 dinars, ou même les taxis collectifs à 50,00dinars la place. Il y a enfin les travailleurs de l'aéroport et de sesdépendances qui doivent emprunter ce circuit et qui, nous diront-ils, vivent uncalvaire au quotidien. «Nous sommes obligés de parcourir près de deuxkilomètres à pieds, pour rejoindre la cité Zouaghi et espérer trouver un bus,qui nous dépose enfin, à Ben Abdelmalek et cela chaque jour que Dieu fait.M.Ghénaï président du comité des transporteurs, à l'APC de Constantine,contacté, a tenu à préciser que «cette anomalie existe depuis plusieurs mois eta été portée à la connaissance des responsables concernés.» Selon ce dernier,il a été affecté quatre bus en permanence à l'aéroport Mohamed Boudiaf, maisces bus, pour des raisons de «rentabilité», ne respectent pas leur circuit, etpréfèrent rebrousser chemin à hauteur de la cité Zouaghi, située bien avant leplateau de Aïn El Bey, où ils sont assurés de trouver plus de clients à chaquerotation. Les taxis de plus en plus sollicités, imposent leur loi et appliquentdes tarifs prohibitifs. Pourtant les bus comme les taxis sont des transporteurspublics soumis à une stricte réglementation, et doivent par conséquent,respecter et les itinéraires pour les uns et les tarifs pour les autres,soutiennent des usagers.
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Posté Le : 22/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Benkartoussa
Source : www.lequotidien-oran.com