Que ce soit à Jijel où les agences postales ont été témoin de scènes de bousculade ou ailleurs, dans les autres agglomérations de la wilaya dont les bureaux de poste ont connu de longues files d'attente, le spectacle était pratiquement le même.Après la fin de la grève des postiers, les bureaux de poste de Jijel ont été pris d'assaut par les clients, créant des scènes de bousculade. Voulant effectuer à tout prix des retraits d'argent, des citoyens ont formé, dès les premières heures de la matinée, de longues files d'attente devant ces bureaux.
Que ce soit à Jijel où les agences postales ont été témoin des mêmes scènes ou ailleurs, dans les autres agglomérations de la wilaya dont les bureaux de poste ont fait face à de longues files d'attente, le spectacle était pratiquement le même. Certains des détenteurs des CCP ont pris le chemin de la poste dès les premières heures de la matinée, après le s'hour, pour pouvoir décrocher le précieux sésame offrant droit à l'accès à la poste.
D'autres ont rebroussé chemin après s'être rendu compte de l'impossibilité de décrocher ce fameux ticket. Dans certains bureaux, il a été fait appel à des policiers pour veiller au respect de l'ordre dans ces files d'attente. Les guichets automatiques de billets (GAB) n'ont pas été en reste, à telle enseigne qu'ils n'ont pas cessé de distribuer de l'argent aux usagers. Fort heureusement que la liquidité n'a pas manqué, comme le confirme le directeur de l'unité postale de Jijel, qui a tenu à insister sur le fait que l'ensemble des bureaux de postes et des GAB ont été suffisamment alimentés. C'est ce qui a permis aux citoyens, restés sans le sou tout au long des derniers jours suite à l'inopinée grève déclenchée par les postiers, d'effectuer leur retrait même dans la bousculade et la confusion. "Je n'irai pas chercher mon argent dans ces conditions ; je continue d'emprunter pour subvenir à mes besoins et je ne me bousculerai pas dans ces conditions d'humiliation", assène un fonctionnaire, qui n'a pas pu retirer une prime qu'on lui a virée au début de ce mois.
Des usagers des services de CCP s'informent auprès de connaissances pour vérifier s'il y a de l'argent dans tel ou tel bureau de poste, avant de se déplacer dans d'autres localités connaissant moins de tension sur les guichets pour retirer de l'argent. Ainsi, effectuer un retrait de son compte courant postal est devenu une mission qui s'est davantage compliquée à la suite du mouvement de débrayage des postiers. Avant, ce sont les pénuries de liquidités qui ont rendu difficile cette mission, plongeant le citoyen dans un grand désarroi en plein mois de Ramadhan. Et dire que fonctionnaires, retraités et pères de familles nécessiteuses qui ont bénéficié du virement de la subvention des 10 000 DA octroyée par les services de la solidarité se sont retrouvés face aux mêmes difficultés de ne pas pouvoir retirer leur argent dans les meilleures conditions.
Amor Z.
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Posté Le : 19/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com