Les Britanniques recensent les opportunités d'investissement

La mission de prospection organisée par l’institution britannique Energy Industries Council (EIC), qui a donné lieu au déplacement d’une vingtaine de compagnies en Algérie, semble avoir atteint ses objectifs, selon Terry Willis, directeur à EIC. Lors d’une conférence de presse organisée jeudi à l’hôtel Hilton, le chef de la délégation, qui était accompagné de Lady Olga Maitland, présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique, a estimé que la visite a été fructueuse. Les représentants des compagnies britanniques ont visité les grandes installations de production de Hassi Messaoud, ce qui leur a permis d’avoir un contact plus direct, selon le directeur d’EIC. Grâce à ce déplacement sur le terrain, les sociétés britanniques perçoivent l’Algérie comme un pays à fort potentiel. Elles ont pris conscience des opportunités qui existent dans le secteur de l’énergie et des défis à relever, selon Terry Willis. «Nous sommes venus au meilleur moment car nous considérons que le climat d’investissement est bon», a affirmé M. Willis. Ce que les compagnies ont retenu de leur contact direct et qui peut être considéré comme le principal souci des Algériens est le transfert de technologie et la création d’emploi, selon M. Willis, qui répondait à une question sur les discussions que les représentants des compagnies britanniques ont eues avec les entreprises algériennes du secteur. Lors de la visite du centre de formation lancé par Petrofac, ils ont relevé l’importance du transfert de technologie et de la formation qui doit être dispensée par les compagnies internationales. «Ce qui était important, c’était de comprendre le programme de formation des jeunes dispensé par Petrofac et comprendre que la formation dispensée n’aidera pas uniquement les Algériens avec la création de l’emploi, mais aussi les compagnies internationales qui auront à leur disposition sur place de la main-d’œuvre qualifiée», a déclaré M. Willis. Abordant les opportunités qui existent, le représentant des compagnies britanniques a estimé que les 60 projets recensés permettent d’entrevoir de réelles possibilités d’affaires. Les énergies renouvelables intéressent aussi les compagnies britanniques, et Terry Willis a relevé le fait que l’Algérie a signé un accord avec Desertec cela ouvrait de grandes perspectives de partenariat, y compris pour les compagnies britanniques qui disposent d’un savoir-faire et d’une longue expérience dans ce domaine. En plus de la visite effectuée sur le champ de Hassi Messaoud, les représentants des compagnies britanniques avaient participé à deux ateliers de travail avec des responsables de Sonatrach au deuxième jour de leur visite, dimanche 29 janvier.
Ils ont pris connaissance des opportunités d’investissement en amont et aval et des conditions de présélection et de qualification pour les projets. Sur un autre plan, Lady Olga Maitland a annoncé le lancement prochain d’un partenariat entre des opérateurs britanniques et la wilaya de Mila pour l’implantation d’infrastructures de loisirs au niveau du barrage de Beni Haroun.