Algérie

Les Britanniques pour du concret


L'expérience, l'expertise et le savoir-faire : les trois atouts nécessaires aux Britanniques pour tisser des liens de partenariat et développer une coopération dans tous les domaines économiques, avec l'Algérie.
Même si le coup de starter a été long à donner pour venir investir en Algérie, aujourd'hui, les Britanniques semblent plus décidés à saisir les opportunités qu'offre le marché algérien et à faciliter l'installation de leurs entreprises dans notre pays. Tel qu'exprimé hier par l'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Alger, Martyn Roper, venu à Oran pour une visite d'exploration et une rencontre avec les autorités locales et les opérateurs économiques, les dispositions de la loi de finances complémentaire de 2009, imposant la règle des 49/51% pour tout investissement étranger en Algérie ne constituent pas un obstacle pour les Britanniques. Pour M. Martyn Roper, «il faut que les hommes d'affaires s'adaptent aux lois algériennes, tout en cherchant le marché le plus lucratif». «Les deux gouvernements se sont mis d'accord», dira-t-il, «pour que des efforts soient déployés dans le domaine commercial par la réalisation de projets spécifiques afin d'établir les contacts directs entre les opérateurs algériens, ici à Oran, et les opérateurs britanniques». Résultat de ces accords, la signature, la semaine dernière, d'un accord pour la construction d'une usine de médicaments en Algérie, entre une entreprise britannique dont le siège est à Londres et Biopharm pour un montant d'investissement de 60 millions de dollars. L'ambassadeur britannique estime que les choses ont commencé à bouger et «beaucoup de progrès a été fait, cette année, avec quelques visites économiques britanniques, à Oran et une visite algérienne au Royaume-Uni, pour voir les progrès dans l'éducation vocationnelle. Mais j'ai l'impression qu'il faut faire beaucoup plus. Aujourd'hui, cette rencontre à la chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie va nous permettre de rentrer vraiment dans les détails». L'ambassadeur est venu accompagné de Lady Olga Maitland, la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique qui a tenu à exprimer la disponibilité et la volonté des hommes d'affaires britannique de venir investir en Algérie. «Nous avons l'expérience, l'expertise dans différents domaines et le savoir-faire pour venir investir, ici en Algérie, alors ignorez les Chinois et les Turcs». Un message clair adressé aux opérateurs économiques de l'Ouest sur les perspectives de la coopération algéro-britannique et la place que veut occuper ce pays. Quatre secteurs ont déjà été identifiés et pour lesquels l'Algérie a exprimé ses besoins d'investissement : la Santé, l'Agriculture, l'Education et le Tourisme. Lady Olga Maitland a souligné, sur ce point, que son pays est prêt à assister les Algériens dans la réalisation d'un grand hôpital, dans la production laitière, le développement du Tourisme et l'aménagement du territoire. Elle est chargée d'organiser des rencontres entre opérateurs économiques des deux pays pour voir les possibilités de coopération dans ces domaines. Le travail ne se limitera pas aux multinationales, a précisé l'ambassadeur mais s'élargira aux PME/PMI aussi. Dans ce cadre, le directeur des PME/PMI a annoncé l'organisation, prochainement, d'un forum de leadership, à Oran et aussi l'ouverture d'un pont entre l'Université britannique de Cambridge et l'Université d'Oran. Le but est de trouver un terrain d'entente, souligne le premier responsable des PME/PMI.
La visite de l'ambassadeur devait se poursuivre dans l'après-midi avec l'inauguration d'une école d'enseignement de la langue anglaise, réalisée dans le cadre d'un partenariat entre entrepreneurs algériens et le Conseil britannique, «British counsul à Alger».


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