Algérie

Les Britanniques libèrent le mystérieux terroriste U.


Il a été arrêté en 2001 après les attentats kamikazes à New York et Washington. Il est soupçonné d’avoir été en contact direct avec le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, et d’avoir pris part à la préparation d’attentats à la bombe, dont un ciblant l’aéroport de Los Angeles.Le seul détail le concernant, que les autorités britanniques ont accepté de révéler est une initiale : U. Ce ressortissant d’origine algérienne, arrêté en 2001 pour son implication dans des faits terroristes, dont la préparation d’attentats à la bombe  contre l’aéroport de Los Angeles notamment, vient d’être élargi.
Un jugement en appel d’un tribunal anglais a confirmé le rejet de la demande de son extradition vers l’Algérie. Âgé de 45 ans, U. était incarcéré pendant sept ans à la prison de haute sécurité de Long Lartin dans le Worcestershire. Il était soupçonné d’avoir été en contact direct avec le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Son interpellation est intervenue au lendemain des attentats kamikazes à New York et Washington. Deux semaines après la libération de Abu Kutada, prédicateur extrémiste d’origine palestinienne — désigné par la presse Outre-Manche comme le bras droit de Ben Laden et son porte-parole en Europe — et le refus de sa livraison à la Jordanie, l’élargissement de l’activiste algérien risque d’amplifier la polémique Outre-Manche autour du rôle de la justice et l’indulgence qu’elle exprime à l’égard d’individus que la classe politique et le Home Office (ministère de l’Intérieur) qualifient de dangereux terroristes.
Les magistrats sont accusés de faire prévaloir les droits de l’Homme — en empêchant les extraditions — sur la sécurité publique. Dans le cas de Abu Kutada, le juge a pensé que les services jordaniens de sécurité ont pu avoir eu recours à la torture de témoins à charge. Bien que soumis à de larges restrictions, dont l’interdiction d’être en contact avec toute  autre personne que les membres de sa famille et ses avocats, le prédicateur peut couler des jours heureux désormais  grâce aux subventions publiques. Le dénommé U. devrait bénéficier d’une aide similaire.
Aucune information n’a été donnée à propos des accusations portées contre lui par la justice de son pays. Il est un des 17 activistes algériens concernés par une demande d’extradition. Neuf sont
retournés volontairement en Algérie l’année dernière.
Dans une lettre ouverte, publiée par le quotidien britannique The Guardian, ils se sont plaints de la longueur de leur détention préventive au Royaume-Uni.
La signature des accords d’extradition entre l’Algérie et la Grande-Bretagne lors de la visite officielle du président Bouteflika à Londres, en 2006, devait accélérer le traitement des affaires de cette nature. Ce qui est loin d’être une évidence. La procédure judiciaire, souvent très longue, est compliquée par la récalcitrante des juges. Un seul cas a fait exception ces derniers temps. Il concerne le chef terroriste égyptien Abu Hamza qui vient d’échouer à empêcher son transfert aux États-Unis. La justice a rejeté son appel.
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