-Syrie : le président Bachar Al Assad a insisté, hier, auprès de l'émissaire international pour la Syrie sur son refus de toute ingérence en faveur de l'opposition lors de la conférence Genève 2 destinée à trouver une solution au conflit qui ravage le pays. «Le peuple syrien est la seule partie à avoir le droit de décider de l'avenir de son pays. Toute solution ou accord doit avoir l'aval des Syriens et refléter leur volonté, loin des ingérences extérieures», a dit M. Al Assad au cours d'une brève rencontre à Damas avec Lakhdar Brahimi.Le régime estime que la coalition de l'opposition et les rebelles sont manipulés par des pays étrangers. «La réussite de n'importe quelle solution politique passe par l'arrêt du soutien aux groupes terroristes, par une pression sur les pays qui facilitent le passage des terroristes, qui leur offrent argent, armes et soutien logistique», a-t-il ajouté.
Selon Sana, M. Brahimi a de son côté souligné que «les efforts déployés en vue de la tenue de la conférence de Genève se concentraient sur la façon de permettre aux Syriens de se réunir et de se mettre d'accord le plus tôt possible sur une solution à la crise».
-Egypte : la police a arrêté au Caire l'un des tout derniers leaders encore libres des Frères musulmans, la confrérie du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée, a annoncé hier le gouvernement intérimaire. Essam Al Erian, vice-président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), le bras politique des Frères, a été capturé dans la nuit dans un quartier de l'est de la capitale où il se cachait, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Son arrestation survient alors que plus de 2000 Frères musulmans, dont la quasi-totalité de leurs leaders, sont emprisonnés depuis le 14 août, jour où policiers et soldats ont tué des centaines de manifestants pro-Morsi en dispersant violemment leurs rassemblements au Caire. Depuis, une répression implacable a fait plus d'un millier de morts parmi les partisans du premier président élu démocratiquement en Egypte.
A signaler par ailleurs que la police égyptienne a pénétré hier sur le campus d'Al Azhar pour disperser des manifestations de soutien à
Mohamed Morsi, lors de la première intervention policière dans une université depuis 2010.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 31/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com