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-L'euro continuait de progresser hier face à un dollar miné par l'anticipation du maintien d'une politique monétaire ultra-accommodante aux Etats-Unis. La devise européenne valait 1,3823 dollar contre 1,3798 jeudi, après être montée jusqu'à 1,3832 dollar, un nouveau sommet depuis début novembre 2011. La devise américaine a reculé ces dernières semaines en raison de données économiques décevantes publiées aux Etats-Unis, et notamment le rapport sur l'emploi et le chômage en septembre publié mardi. «Les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis ne s'améliorent pas, ce qui laisse à penser que la possibilité que la Réserve fédérale américaine (FED) intervienne prochainement pour resserrer son programme de rachat d'actifs s'éloigne. En effet, de telles mesures pourraient être reportées au premier trimestre de l'année 2014», expliquaient des analystes.-Les métaux précieux, notamment l'or et l'argent, ont été portés cette semaine par la perspective de voir la Réserve fédérale américaine (FED) maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante jusqu'au début de l'année prochaine. L'or a ainsi grimpé à un plus haut en quatre semaines jeudi dernier, à 1352,05 dollars l'once, tandis que l'argent atteignait le même jour son maximum en cinq semaines, à 22,88 dollars l'once. Le platine a également marqué son plus haut taux depuis cinq semaines jeudi
(à 1456,25 dollars l'once) et le palladium a touché mardi son maximum en deux mois (à 753,90 dollars l'once). «L'or est monté à un plus haut taux en quatre semaines car les opérateurs de marché se focalisent sur les implications positives pour l'or, de l'idée, maintenant très partagée, que la Réserve fédérale retardera le resserrement de sa politique monétaire jusqu'en 2014 en raison de faibles données économiques», ont expliqué les analystes de Macquarie.
-Le FMI a assuré jeudi que les discussions entre la Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux de la troïka n'avaient «pas ralenti» alors que le nouvel audit des comptes du pays a été provisoirement suspendu. «Suggérer qu'il y ait une forme de ralentissement (...) ne correspond pas à l'état actuel des choses», a déclaré William Murray, porte-parole de l'institution lors d'une conférence de presse à Washington. Fin septembre, la troïka des créanciers internationaux de la Grèce (FMI, Commission européenne, BCE) avait annoncé une «pause» technique dans les discussions avec Athènes sur l'audit des comptes grecs, condition au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide au pays. La mission d'experts retournera «début novembre» à Athènes, a affirmé M. Murray, concédant de fait un nouveau contretemps puisque le FMI tablait, jusque-là, sur un retour de la troïka à la fin octobre.
-L'Espagne comptait près de 26% de chômeurs au troisième trimestre, un taux en baisse mais qui reste l'un des plus élevés dans la zone euro après la Grèce, signe de la crise sociale qui persiste malgré le retour du pays à une timide croissance. A la fin septembre, le taux de chômage en Espagne atteignait 25,98%, en baisse pour le deuxième trimestre consécutif, a annoncé jeudi dernier l'Institut national de la statistique (INE), soulignant que ce recul, observé sur ces trois mois, est le plus important depuis le début de la crise en 2008. Pourtant, le chômage reste le principal point noir de l'économie espagnole, au moment où le produit intérieur brut du pays devrait de nouveau croître après neuf trimestres consécutifs de baisse. Au troisième trimestre, l'Espagne a enregistré 5 904 700 chômeurs, soit 72 800 de moins qu'au trimestre précédent. Le taux de chômage se situait alors à 26,26% et avait enregistré sa première baisse en deux ans.


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