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-Les prix du brut évoluaient en ordre dispersé, hier, en cours d'échanges européens, le brut léger américain grappillant quelques cents dans l'espoir d'une réduction des stocks de pétrole américains et le brent ployant notamment sous la perspective d'une reprise des négociations avec l'Iran. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de mardi. «Le brent est mis sous pression par les craintes d'une diminution des mesures d'aides de la Réserve fédérale américaine (FED) et les signes grandissants d'un rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran», estimaient les experts. Des propos de deux membres de la FED, mardi, ont appuyé l'idée d'une réduction dès septembre des rachats d'actifs de la Banque centrale, actuellement à hauteur de 85 milliards de dollars par mois. Cette aide a tendance à stimuler les investissements dans les actifs les plus risqués, comme les matières premières. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient reculé de 1,3 million de barils lors de la semaine écoulée.
-L'euro se stabilisait face au dollar, hier, dans un marché ballotté au gré des spéculations sur les mesures de soutien de la FED à la première économie mondiale, tandis que la livre progressait après des annonces de la Banque d'Angleterre (BoE). L'euro valait 1,3298 dollar contre 1,3304 dollar mardi. La monnaie unique européenne reculait face à la devise nippone à 128,95 yens ' après être tombée à 128,56 yens, son plus bas niveau en un mois ' contre 130,01 yens mardi soir. Le dollar baissait face au yen à 96,97 yens ' après être tombé à 96,77 yens, son niveau le plus faible en deux semaines et demi ' contre 97,72 yens mardi. En effet, les cambistes spéculaient de nouveau hier sur une éventuelle diminution anticipée des mesures de soutien de la FED à l'économie des Etats-Unis. Ces mesures, qui se traduisent notamment par des injections massives de liquidités dans le système financier américain (à hauteur de 85 milliards de dollars par mois), ont pour effet de diluer la valeur du dollar.
-L'énergie éolienne est devenue la plus importante source d'énergie en termes de nouvelles capacités de production électrique aux Etats-Unis, a indiqué mardi le département de l'Energie dans deux nouveaux rapports. L'énergie éolienne a représenté 43% du total des nouvelles capacités d'électricité et a représenté 25 milliards de dollars d'investissements aux Etats-Unis en 2012, selon le Wind Technologies Market Report et le Distributed Wind Market Report (rapport de marché sur les technologies éoliennes et rapport de marché sur la distribution éolienne). Sur les quatre années achevées en 2012, la production d'électricité américaine basée sur les énergies éolienne et solaire a plus que doublé. L'Administration Obama s'est engagée à doubler à nouveau la production d'électricité renouvelable d'ici 2020.