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Les brèves International : les autres articles



Les brèves International : les autres articles
-Lutte antiterroriste : les forces spéciales américaines ont mené, samedi, deux raids visant deux chefs islamistes soupçonnés d'actes terroristes, l'un en Libye, où ils ont capturé un des leaders présumés d'Al Qaîda, et l'autre en Somalie, a annoncé Washington qui promet de poursuivre la traque des extrémistes. L'opération menée en Libye par les forces spéciale américaines a permis la capture d'Abou Anas Al Libi, un des chefs présumés d'Al Qaîda, selon George Little, un porte-parole du Pentagone. De son vrai nom Nazih Abdul Hamed Al Raghie, l'homme de 49 ans avait été membre du Groupe islamique de combat libyen (GICL) avant de rejoindre Al Qaîda. Il était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya qui avaient fait plus de 200 morts. Un tribunal de New York l'a d'ailleurs mis en accusation pour ces faits et son «rôle présumé» au sein du réseau extrémiste, selon M. Little.Abou Anas est désormais entre les mains de l'armée américaine dans «un lieu sûr, à l'extérieur de la Libye», a précisé le responsable américain selon lequel l'opération «a été approuvée par le président Obama». Mais la Libye, qui a rappelé être liée à Washington par un «partenariat stratégique», a affirmé dans un communiqué qu'elle n'avait pas été mise au courant de l'opération américaine. Elle a réclamé des «explications». CNN, citant un responsable américain, avait pourtant indiqué plus tôt que Tripoli avait été informé de cette opération menée en plein jour dans la capitale.
Le raid libyen s'est accompagné d'une autre opération d'envergure, en Somalie cette fois. Dans la soirée de samedi, George Little du Pentagone a confirmé que cet autre raid visait un islamiste appartenant au groupe somalien des shebab. «Je peux confirmer qu'hier, le 4 octobre, des militaires américains ont été déployés dans le cadre d'une opération d'antiterrorisme visant un terroriste shebab connu», a indiqué le porte-parole à la presse. Selon un responsable américain cité par le New York Times, ce dirigeant shebab a probablement été tué, mais les forces spéciales américaines ont été obligées de se retirer avant d'avoir confirmation de cette mort. Mais à la différence de leurs homologues libyens, les responsables somaliens ont affirmé dans la journée d'hier qu'elles coopéraient avec leurs «partenaires étrangers dans la lutte contre le terrorisme», selon le Premier ministre Abdi Farah Shirdon.
-Syrie : les experts internationaux en désarmement chimique ont entamé hier la destruction de l'arsenal syrien. Celui-ci est estimé à mille tonnes, dont des centaines de gaz moutarde ou encore de gaz sarin, réparties dans des dizaines de sites, le tout dans un pays en guerre. Ces experts sont chargés de faire appliquer la résolution 2118 du Conseil de sécurité, la première votée sur le conflit syrien grâce à un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014. Cet accord a éloigné la menace des frappes américaines contre le régime, après l'attaque du 21 août attribuée aux forces syriennes par l'Occident et l'opposition. Dans une interview à l'hebdomadaire allemand Spiegel, le président syrien, Bachar Al Assad, a reconnu avoir commis des «erreurs», mais a nié encore une fois toute responsabilité dans cette attaque. Il a par ailleurs affirmé que son gouvernement était «très transparent avec l'équipe de l'OIAC et de l'ONU arrivée mardi dernier en Syrie.
«Dimanche (hier, ndlr) est le premier jour de destruction, au cours duquel des véhicules lourds vont écraser et détruire les ogives de missiles, bombes chimiques ainsi que les mélangeurs et les unités mobiles et fixes de remplissage», a indiqué une source au sein de la mission, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. «La première phase, qui est la divulgation par les Syriens, s'achève et nous passons à présent à la phase deux, la vérification, la destruction et la désactivation». Un responsable de l'OIAC à La Haye avait affirmé le 29 septembre 2013 que des «méthodes expéditives» seraient probablement utilisées dans un premier temps pour s'assurer que les sites ne sont plus utilisables, avant que des méthodes plus propres et durables ne viennent clôturer la destruction des sites.
«Les experts pourront se rendre sur tous les sites. Ils récupéreront toutes nos données, les vérifieront, et ensuite ils pourront juger de notre crédibilité», a déclaré Bachar Al Assad dans l'interview donnée au Spiegel. Le président syrien a également reconnu des «erreurs» dans la gestion du début du soulèvement contre son régime en mars 2011. «Dès que des décisions politiques sont prises, il y a des erreurs. Partout dans le monde. Nous ne sommes que des hommes», a-t-il reconnu. «Des erreurs personnelles ont été commises. Nous commettons tous des erreurs. Même un président commet des erreurs», a insisté Bachar Al Assad, ajoutant toutefois que ses «décisions fondamentales étaient justes». Interrogé sur une éventuelle responsabilité totale de l'opposition dans les massacres, Al Assad a répondu que «la réalité n'est pas noire ou blanche».
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