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-Sahara occidental : le Washington Post a affirmé que des experts des questions internationales considéraient que le lobbying marocain est le facteur principal qui empêche la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental occupé, prévu pourtant depuis 1991 par une résolution du Conseil de sécurité. Le quotidien américain a évoqué, hier, la question du Sahara occidental dans un article consacré à la contribution de la femme sahraouie dans la lutte contre l'occupation marocaine, avec comme toile de fond les difficultés qui entourent le dossier sahraoui du fait de l'attitude du Maroc. «Le Sahara occidental demeure la dernière colonie de l'Afrique à qui il n'a pas été donné le droit de choisir son sort depuis près de 40 ans», souligne-t-il. Le quotidien de la capitale fédérale américaine rappelle, toutefois, que «les Etats-Unis, à l'instar de la majorité des pays à travers le monde, ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental». Observant que les appels lancés par le peuple sahraoui pour la tenue d'un référendum «ont fait peu de progrès», le Washington Post explique que des experts dans les questions internationales attribuaient cette situation notamment au «lobbying marocain» pour entraver la mise en 'uvre de cette proposition ainsi qu'à «un manque de volonté» de certains pays.-Côte d'ivoire : le président ivoirien, Alassane Ouattara, a appelé hier le parti de l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, à «demander pardon» et à «prendre le train de la paix», plus de deux ans après la fin de la crise meurtrière de 2010-2011. En plein blocage du dialogue avec l'opposition, M. Ouattara a lancé cet appel aux responsables du Front populaire ivoirien (FPI) lors d'un meeting à Korhogo, la grande ville du nord du pays, au terme d'une visite d'une semaine dans cette région, son fief électoral. «Le pardon grandit. Les Ivoiriens attendent ce geste d'humilité de la part de certains du FPI pour tourner la page», a poursuivi M. Ouattara. «Je leur demande de prendre le train de la paix. Le train de la paix a pris de la vitesse et je souhaite que tout le monde soit à bord. Nous ne voulons plus d'exclusion en Côte d'Ivoire», a-t-il insisté. Relancé en début d'année, le dialogue entre le gouvernement et le principal parti d'opposition est à nouveau au point mort. Avant toute reprise des discussions, le FPI exige notamment la libération de Justin Koua, son responsable de la jeunesse incarcéré en juin, et la désignation d'un «comité de médiation» pour les discussions avec le pouvoir.
-Affaire snowden : la demande d'asile de l'ex-consultant du renseignement américain, Edward Snowden, bloqué à Moscou depuis 16 jours, a été envoyée au Nicaragua pour que le président Daniel Ortega l'examine, a annoncé hier l'ambassadeur de ce pays à Moscou. «Nous avons reçu la lettre de Snowden. Nous l'avons envoyée au Nicaragua pour que le Président l'examine», a déclaré Luis Alberto Molina à l'agence Itar-Tass. Le gouvernement du Nicaragua a révélé, samedi soir, que l'ex-consultant du renseignement américain, Edward Snowden, avait expliqué, dans une lettre de demande d'asile, sa crainte de ne pas être jugé de façon équitable aux Etats-Unis. «Moi, Edward Snowden, citoyen des Etats-Unis, vous écris pour demander l'asile à la République du Nicaragua étant donné le risque que je cours d'être poursuivi par le gouvernement et ses agents» pour avoir révélé le programme américain secret de surveillance des communications mondiales, écrit l'ex-consultant de l'Agence de la sécurité nationale (NSA). Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a déclaré, vendredi dernier, qu'il était disposé à accorder l'asile à l'informaticien américain Edward Snowden «si les conditions le permettent».
-Zambie-Rwanda : la Zambie et le Rwanda ont signé un accord commun sur la stratégie à adopter vis-à-vis des anciens réfugiés rwandais vivant en Zambie, ont rapporté hier des médias. La signature de l'accord s'est fait lors d'une réunion bilatérale organisée par les représentants des deux gouvernements, suite à la cessation, le 30 juin dernier, du statut de réfugiés des réfugiés rwandais qui ont fui la guerre civile dans leur pays (1959-1998). D'après un communiqué publié après la réunion à Lusaka vendredi dernier, les deux pays ont déclaré qu'un rapatriement volontaire restera possible et que les efforts pour l'encourager resteront ouverts. Les deux gouvernements ont fait savoir qu'un processus visant à faciliter le traitement et la délivrance de permis de séjour aux Rwandais souhaitant rester en Zambie commencera bientôt.


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