Algérie

Les brèves du monde



-Sénégal : affrontements entre les militaires et les indépendantistes de la Casamance Un militaire sénégalais a été tué et quatre blessés hier au nord de Ziguinchor, principale ville de Casamance (sud du Sénégal) par des rebelles indépendantistes présumés actifs dans cette région depuis 30 ans, selon de sources militaires.
Des militaires reliant Diouloulou à  Bignona sont tombés sur «des rebelles en train d'opérer un braquage», ils «se sont retournés contre nous» et dans les échanges de tirs, «nous avons enregistré un mort et quatre blessés», a expliqué un officier de l'armée sénégalaise joint depuis Ziguinchor.  Aucune des sources n'a fourni de bilan concernant les braqueurs, présumés membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui mène depuis 1982 une rébellion indépendantiste dans la région. Le 11 mars, trois soldats ont été tués et quatre blessés dans une embuscade de rebelles présumés dans la zone de Sédhiou (est de Ziguinchor).  Depuis novembre 2011, la région a enregistré une série de violences  meurtrières. Et depuis 30 ans, le conflit en Casamance ne s'est jamais éteint en dépit de plusieurs accords de paix.
Sur le terrain, des périodes d'apaisement relatif sont interrompues par des violences, avec des accrochages entre rebelles et militaires, braquages armés et, dernièrement, rapts de membres de forces de sécurité.
La guerre a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés, sans qu'on puisse en établir un bilan précis.

-Syrie : l'émissaire spécial des Nations unies, Kofi Annan, demain à  Moscou L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Kofi Annan, rencontrera, demain à  Moscou, le président russe Dmitri Medvedev et le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, en vue de trouver une issue à  la crise syrienne, a annoncé hier le ministère russe des Affaires étrangères. «Les entretiens seront centrés sur l'analyse des moyens de parvenir à  un règlement de ce conflit intersyrien», a indiqué le ministère dans un bref communiqué. Plus tôt dans la journée, le porte-parole de Kofi Annan, Ahmad Fawzi, a annoncé à  Genève que l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie se rendrait ce week-end à  Moscou pour y rencontrer le président Medvedev et le chef de la diplomatie russe Lavrov, ainsi qu'à Pékin. La Russie et la Chine, fidèles alliés de Damas, ont bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie, qui a fait plus de 9000 morts depuis le début de la révolte il y a un an, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).  Moscou et Pékin ont voté mercredi une déclaration à  l'ONU appelant à  la fin des violences, exhortant le président syrien Bachar Al Assad et ses opposants à  «appliquer immédiatement» le plan Annan. Ce plan prévoit notamment un arrêt des violences par toutes les parties, l'acheminement de l'aide humanitaire et la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement. -Alain Juppé le 1er avril à  Istanbul pour la réunion des Amis de la Syrie De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, participera à  la conférence des Amis de la Syrie qui se tiendra le 1er avril à  Istanbul en Turquie, a indiqué hier son ministère. «Nous avons une mobilisation croissante au plan international» et «il s'agira à  Istanbul de traduire en actes concrets les déclarations adoptées dans les différentes enceintes des Nations unies pour renforcer le soutien» de la mission de médiation de Kofi Annan, a déclaré, lors d'un point de presse, le porte-parole du ministère, Bernard Valero. «Les trois urgences sont bien connues, a-t-il ajouté, l'arrêt des violences, l'aide humanitaire et la mise en œuvre d'un processus de règlement politique.» La première rencontre du groupe a rassemblé, fin février à  Tunis, les représentants d'une soixantaine de pays arabes et occidentaux. Interrogé sur les critiques du président du Conseil national syrien, Burhan Ghalioun, à  l'encontre de la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, adoptée mercredi à  l'initiative de la France, Bernard Valero s'est contenté de relever que Paris attend que le CNS «participe activement» à  la mobilisation internationale et continue à  chercher «l'unification» de l'opposition syrienne. Jeudi soir, Burhan Ghalioun a jugé que la déclaration de l'ONU a le «mérite» d'être une position commune de la communauté internationale, mais ajouté qu'elle ne «répondait pas aux besoins réels du peuple syrien». «Cette déclaration a le mérite de représenter une position commune de la communauté internationale contre la politique de Bachar Al Assad.» «Mais il est évident qu'elle ne répond pas aux besoins réels du peuple syrien. Le peuple syrien attend des mesures à  la hauteur du drame qu'il vit» et «il faut des déclarations, des résolutions plus fortes», a-t-il ajouté.


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