Algérie

Les brèves de l'économie Economie : les autres articles



-L'Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une croissance en volume de 4% des échanges commerciaux mondiaux pour 2013, a annoncé hier son directeur général, Pascal Lamy. Concernant la croissance des échanges commerciaux mondiaux pour 2013, «notre prévision actuelle table sur une augmentation de l'ordre de 4% en volume», a déclaré M. Lamy à France Inter. «C'est mieux que 2012, qui aura été très bas, mais encore très en dessous de la tendance moyen-long terme de croissance des échanges mondiaux qui étaient de l'ordre de 5 à 6%», a commenté M. Lamy. Par ailleurs, le DG de l'OMC s'est dit «prudemment pessimiste» pour 2013 qui se «présente moyennement bien». «2013 se présente moyennement bien, je suis prudemment pessimiste, l'économie mondiale ne va pas très bien et nous ne sommes pas sortis de la vaste crise qui a débuté en 2008. 2013 ne sera pas une bonne année pour l'économie mondiale par rapport à ces 10 ou 15 dernière années», a-t-il dit. Il est également revenu sur «les tentations protectionnistes», qui peuvent être «normales» selon lui, en cas de crise.
-Les banques américaines ont terminé 2012 sur des résultats mitigés, toujours lestées par les problèmes hérités de la crise et par des taux déprimés, malgré la reprise immobilière, selon les analystes. «L'année a été bonne en termes de prêts immobiliers», grâce à la reprise du marché, mais le «pic du refinancement hypothécaire a été atteint au troisième trimestre», a estimé Erik Oja, analyste bancaire de SP Capital IQ. L'un des principaux problèmes des banques en 2012 a été la persistance de taux d'intérêt bas, qui a compressé leurs marges sur leurs prêts. Cet environnement est amené à se prolonger en 2013 et devrait faire pression sur les recettes, estime l'analyste. Les banques d'affaires s'en sont mieux tirées, toujours selon les analystes. Pour doper leurs résultats, certaines banques ont eu davantage recours aux investissements dans les dérivés de crédit immobilier, les fameux CDO qui ont déclenché la crise financière de 2007-2008.
-Environ 82% des travailleurs marocains, soit 8 actifs sur 10, n'ont aucune couverture médicale, un avantage social dont seuls 32,1% des actifs exerçant en milieu urbain en bénéficient contre 4% en milieu rural, a souligné l'hebdomadaire économique marocain La vie éco. Selon le journal qui se réfère à une enquête du Haut commissariat au plan (HCP), le taux dev couverture médicale dépasse les 90% dans le public, mais tourne autour de 12% dans le privé. L'hebdomadaire relève que les actifs occupés en milieu urbain sont relativement mieux couverts par une assurance (32,1%) contre seulement 4% des actifs occupés en milieu rural, précisant que cette distorsion s'explique par la faiblesse du salariat en milieu rural (22,4%) au lieu de 64,2% en milieu urbain. Il note que dans l'administration générale, 95,8% des actifs occupés bénéficient de la couverture médicale.


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