-Palestine : L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a indiqué, hier, que 380 Palestiniens avaient été arrêtés depuis le 12 juin dans le cadre d'une opération israélienne lancée après l'enlèvement de trois jeunes Israéliens en Cisjordanie occupée. L'OLP fait état d'une cinquantaine d'anciens prisonniers placés à nouveau en détention administrative par l'occupation israélienne et a affirmé, dans un communiqué, que «380 Palestiniens avaient été arrêtés depuis le 12 juin», selon un nouveau bilan. Par ailleurs, le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a demandé l'intervention de la communauté internationale pour protéger la population civile palestinienne victime d'une «punition collective». La lettre adressée par le diplomate au Conseil de sécurité des Nations unies visait également à alerter l'institution sur la situation des prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis déjà 60 jours dans les prisons israéliennes.-Irak : Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est parti, hier, pour le Proche-Orient et l'Europe pour une nouvelle mission ultra-délicate, voire impossible, au chevet de l'Irak, Washington s'alarmant de l'offensive djihadiste sunnite tout en fustigeant le sectarisme du Premier ministre chiite. Du 22 au 27 juin, M. Kerry est attendu en Jordanie, en Belgique et en France pour mener des «consultations avec des partenaires et alliés sur la manière dont nous pouvons contribuer à la sécurité, à la stabilité et à la formation d'un gouvernement rassembleur en Irak», a indiqué le département d'Etat dans un bref communiqué. Même s'ils n'ont pas formellement réclamé la démission de Nouri Al Maliki, les Etats-Unis ne ménagent pas leurs critiques contre le chef du gouvernement irakien, accusé de sectarisme confessionnel dans un pays au bord du chaos depuis l'insurrection fulgurante des combattants de l'EIIL.-Egypte : Un tribunal égyptien a confirmé hier les condamnations à mort de 183 partisans présumés du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée, dont le chef de sa confrérie désormais interdite des Frères musulmans, Mohammed Badie. Ce verdict final, après avis purement consultatif du mufti, le représentant de l'islam auprès des autorités, est l'épilogue d'un procès expéditif de masse mené tambour battant par le juge Saïd Youssef Sabry, qui a interdit aux journalistes d'accéder au tribunal. Ce magistrat, connu pour sa sévérité, n'en est pas à son coup d'essai : en mars déjà, il déclenchait un tollé international en prononçant 529 peines de mort, avant d'en commuer 492 en prison à perpétuité fin avril. L'ONU dénonçait alors le «plus grand procès de masse» de l'histoire récente de l'humanité. Mais le jour même où il ne confirmait que 37 peines capitales, le juge Sabry annonçait dans la foulée, et en moins de cinq minutes, 683 nouvelles condamnations à mort.
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Posté Le : 22/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com