Algérie

Les brèves



Les brèves
-Syrie : L'ONU a demandé hier aux pays d'accroître leur participation au programme de réinstallation des réfugiés syriens, expliquant être désormais à la recherche de 100 000 places supplémentaires. Pour les réfugiés qui, en raison de risques divers ne pourront pas retourner dans leur pays d'origine dans un avenir prévisible, mais qui en même temps n'ont aucune perspective de séjour durable dans le premier Etat dans lequel ils ont trouvé refuge, la réinstallation dans un autre pays reste souvent la seule solution. Concrètement, il s'agit de transférer des réfugiés d'un pays à un autre : généralement de pays proches des zones de conflit vers des pays plus riches, offrant un accueil de meilleure qualité. En 2013, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU avait indiqué avoir besoin de 30 000 places pour réinstaller des réfugiés syriens. Au final, quelque 18 800 réfugiés syriens ont pu être réinstallés dans 20 pays, l'Allemagne en a accueilli plus de 10 000, a indiqué hier un porte-parole du HCR, Dan McNorton.-Yémen : Deux personnes sont mortes hier lors de la dispersion par les forces de sécurité yéménites de manifestations de séparatistes sudistes à Aden, dans le sud du pays. Les séparatistes avaient appelé à manifester pour réclamer une sécession du Sud, qui était un Etat indépendant jusqu'en 1990. Ils entendaient aussi commémorer la mort de huit manifestants, tués dans des heurts avec les forces de sécurité il y a un an, jour pour jour, à l'occasion du premier anniversaire du départ de l'ancien président Ali Abdallah Saleh. Malgré une interdiction de manifester, des milliers de protestataires ont défilé dans la rue Moualla à l'issue de la prière hebdomadaire du vendredi, en direction de la place Aroud, dans le quartier de Khor Maksar, dans le centre-ville. Mais la police a tiré des balles réelles sur eux et fait usage de gaz lacrymogènes alors qu'ils s'approchaient de la place, bouclée auparavant par les forces de sécurité.-ETA : L'ETA a commencé à mettre hors d'usage son armement, a annoncé hier un groupe d'experts étrangers en visite au pays Basque, une nouvelle étape majeure vers la disparition du groupe séparatiste basque après l'abandon de la violence en 2011. La Commission internationale de vérification du cessez-le-feu, créée en 2011 et non reconnue par Madrid, a pu constater en janvier que l'ETA a «scellé et mis hors d'usage une certaine quantité d'armes, de munitions et d'explosifs», ont annoncé ces experts à Bilbao, dans le nord de l'Espagne. Cette visite faisait suite à l'annonce, début février, par le groupe armé basque, qu'il s'apprêtait à faire un geste «significatif» en vue de consolider la fin de la violence. En avril 2013, a expliqué le président de la commission, le Sri-Lankais Ram Manikkalingam, «l'ETA a demandé de manière confidentielle que soit inclus, dans son mandat, un processus unilatéral de mise sous scellés et hors d'usage opérationnel de ses armes, munitions et explosifs». La mise hors d'usage d'un premier stock constitue «un pas crédible et significatif», selon la commission. «Nous croyons que cela mènera à la mise hors d'usage opérationnel et toutes les armes, munitions et explosifs de l'ETA», a-t-elle ajouté.




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