Les brèves

-Les prix du pétrole hésitaient hier en cours d'échanges européens, dans un marché peu animé et toujours soutenu par une forte demande pour le chauffage aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de brut. Le baril de brent de mer du Nord pour livraison en avril valait 109,10 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait 62 cents, à 100,92 dollars. Le marché pétrolier restait peu animé après une séance très calme, lundi, en raison de l'absence des opérateurs américains à l'occasion d'un jour férié aux Etats-Unis. L'hiver très rigoureux que connaissent les Etats-Unis alimente en effet une hausse de la demande de produits distillés, dont les stocks sont en chute de 10,2% sur un an selon les données du département américain à l'Energie.-L'euro montait face au dollar hier, dans un marché attentiste après un week-end de trois jours aux Etats-Unis et des échanges asiatiques mouvementés suite à la décision de la Banque centrale japonaise de maintenir sa politique monétaire ultra-accomodante. L'euro valqait 1,3724 dollar contre 1,3707 dollar lundi ; l'euro est monté à 1,3727 dollar, son plus haut niveau depuis près d'un mois. La monnaie unique européenne montait face à la devise nippone à 140,47 yens contre 139,70 yens lundi soir. L'euro a atteint 140,86 yens, son niveau le plus élevé depuis fin janvier. Le dollar aussi gagnait du terrain face à la monnaie japonaise à 102,34 yens contre 101,92 yens lundi. La devise américaine a marqué un plus haut depuis fin janvier à 102,74 yens. La monnaie européenne continuait en effet de profiter de ces données qui sont ressorties légèrement au-dessus des attentes des analystes avec une progression de 0,3% du PIB dans la zone euro. -Le taux de créances douteuses des banques espagnoles a atteint, fin 2013, son plus haut niveau en cinquante ans à 13,6%, a annoncé hier la Banque d'Espagne. Ces créances, surtout présentes dans l'immobilier (crédits de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), s'élevaient à 197,045 milliards d'euros en novembre, soit 4,6 milliards de plus qu'en octobre, lorsque leur taux avait atteint 13,07%. Ces créances ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Fortement fragilisé par la fin de cette bulle, le secteur bancaire a bénéficié d'un plan d'aide européen accordé en juin 2012, de 41,3 milliards d'euros, dont il est sorti fin janvier. -La Chine est devenue, comme attendu, le premier consommateur mondial d'or en 2013, détrônant l'Inde qui détenait ce titre depuis des décennies, selon le rapport sur la demande mondiale de ce métal précieux pour 2013 du Conseil mondial de l'or (CMO) publié hier.L'année dernière, la demande d'or physique (bijoux, pièces et lingots) a atteint le «niveau record» de 1065,8 tonnes en Chine, en hausse de 32% par rapport à 2012, contre 974,8 tonnes en Inde, selon le CMO, une fédération qui réunit les grands producteurs d'or de la planète.De plus, le CMO estime qu'il y a actuellement environ 300 tonnes d'or non répertoriées par les statistiques qui seraient éparpillées dans la chaîne d'approvisionnement de ce métal en Chine, ce qui porterait la demande totale aux alentours de 1400 tonnes.