Algérie

Les brèves



Les brèves
-Sahel : Les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, réunis en mini-sommet dimanche à Nouakchott, ont créé le «G5 du Sahel» pour coordonner leurs politiques de développement et de sécurité, selon le communiqué final de leur réunion. D'après le texte, ce nouveau groupe est «un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale», et sa présidence a été confiée à Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de l'Etat mauritanien et président en exercice de l'Union africaine (UA). Le G5 du Sahel ne «remplace nullement le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel qui compte 13 pays ou d'autres organisations sous-régionales existantes, mais permettra une coordination entre les cinq pays qui partagent les mêmes défis», a précisé M. Ould Abdel Aziz devant la presse à la fin du mini-sommet.-Syrie : Damas assure que les négociations intersyriennes n'ont pas échoué et que des «progrès importants» ont été réalisés à Genève, souhaitant que le médiateur international Lakhdar Brahimi puisse continuer ce processus pour de nouveaux rounds. Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a affirmé que le deuxième round des pourparlers à Genève entre représentants du gouvernement et de l'opposition a réalisé un point très important, la Syrie ayant approuvé l'ordre du jour proposé par Lakhdar Brahimi, «à commencer par le premier point, qui est la question de la violence et la lutte contre le terrorisme». «Les discussions n'ont pas échoué, nous avons obtenu ce que nous avions toujours réclamé : un ordre du jour à discuter pendant les réunions de Genève», a-t-il insisté. Pour M. Mouallem, il est «délirant» d'imaginer qu'un problème aussi complexe que la Syrie pouvait être réglé rapidement, critiquant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France pour avoir accusé Damas de l'échec des pourparlers.-Tunisie : Plus de 1000 personnes ont manifesté hier contre le terrorisme à Jendouba, dans l'ouest de la Tunisie, après une attaque menée par un groupe armé ayant fait dans la nuit de samedi à dimanche quatre morts. «La Tunisie est libre, le terrorisme dehors», «Fidèles à nos martyrs», scandaient les manifestants rassemblés devant la préfecture de Jendouba, avant de défiler sur l'avenue principale de la ville. Les manifestants ont exprimé leur soutien aux forces de sécurité en s'arrêtant devant deux postes de police pour y chanter l'hymne national et crier : «Nous sommes avec vous». Une vingtaine de militaires, de gendarmes et de policiers ont été tués en 2013 en Tunisie dans des affrontements avec des groupes armés qui, selon Tunis, sont liés à Al Qaîda. Aucune attaque n'a cependant été revendiquée.




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