Algérie

Les brèves



Les brèves
-Egypte : Une bombe visant un autobus de touristes sud-coréens a tué au moins quatre personnes hier dans le Sinaï égyptien, dans le premier attentat contre des étrangers depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi. L'attaque, perpétrée au poste-frontière de Taba, une station balnéaire sur la frontière avec Israël, a également fait 14 blessés et n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Le chauffeur égyptien et trois Coréens figurent parmi les morts, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Les attentats sont devenus fréquents en Egypte depuis que l'armée a destitué et arrêté M. Morsi le 3 juillet, mais ils ne visaient jusqu'à présent que les forces de l'ordre. Ils ont été, pour la plupart, revendiqués par Ansar Beit Al Maqdess, un groupe djihadiste basé dans le Sinaï, disant s'inspirer d'Al Qaîda et assurant agir en représailles à la répression sanglante menée par le nouveau pouvoir dirigé de facto par l'armée contre les partisans de M. Morsi.-Sahara Occidental : Plus de 70 personnes, dont des femmes, des personnes âgées et des mineurs, ont été grièvement blessées à El Ayoun par les forces marocaines, lors d'une manifestation organisée samedi par des Sahraouis qui réclamaient leur droit à l'autodétermination. Des manifestants pacifiques sahraouis ont été blessés durant l'intervention «brutale» des forces marocaines pour les disperser, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ils (manifestants) réclamaient leur droit à l'autodétermination et également l'élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection et la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Selon un premier bilan rendu public par le ministère des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l'étranger, le nombre de blessés a dépassé 70 et plusieurs maisons ont été saccagées. Les forces d'occupation marocaines ont assiégé la ville d'El Ayoun occupée, afin d'empêcher d'éventuelles manifestations en faveur de l'indépendance du Sahara occidental, a souligné SPS.-Sahel : Les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad ont entamé, hier à Nouakchott ,une réunion consacrée, selon le chef de l'Etat mauritanien, à la sécurité et au développement du Sahel, confronté notamment à des activités de groupes armés. Les cinq chefs d'Etat doivent «coordonner leurs politiques sécuritaires» et initier des «projets structurants» pour le développement de leur région, a affirmé le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'ouverture officielle du sommet, en présence de ses homologues Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Idriss Deby Itno (Tchad). Selon lui, il existe un lien «étroit» entre le développement économique et la sécurité et les cinq pays gagneraient à «améliorer la coordination entre eux» dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.-Irak : L'influent chef chiite Moqtada Sadr, acteur incontournable dans les efforts de stabilisation de l'Irak, a annoncé, hier, son retrait de la vie politique, une décision surprise à deux mois des élections générales. L'annonce de ce leader du plus populaire mouvement chiite du pays, qui a acquis une notoriété par son combat contre les troupes américaines après l'invasion de 2003, a pris au dépourvu ses partisans, et son impact sur la vie politique n'était pas clair dans l'immédiat. Virulent critique du Premier ministre Nouri Al Maliki, lui-même de confession chiite, et qu'il avait qualifié de «dictateur», Moqtada Sadr, considéré comme un faiseur de rois, a pris cette décision en pleine crise politique et sécuritaire. «J'annonce que je n'interviens (plus) dans toutes les affaires politiques et qu'il n'y a plus de bloc qui nous représente à partir de maintenant au gouvernement ou au Parlement», a-t-il affirmé dans un communiqué adressé à la presse, dans une allusion à son courant sadriste.




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