Algérie

Les brèves



-Maroc : Les 27 personnes arrêtées récemment et soupçonnées de «terrorisme» font partie d'un «réseau très dangereux» qui a des liens avec AQMI et avec «des groupes installés en Europe», a annoncé hier le ministre marocain de l'Intérieur. Parmi ces 27 personnes, arrêtées dans le sud du Maroc, 4 l'ont été «à Ahfir et Figuig», près de la frontière algéro-marocaine, a indiqué le ministre marocain de l'Intérieur Taïb Cherkaoui, au cours d'une conférence de presse à  Rabat. M. Cherkaoui n'a pas précisé l'identité des prévenus ainsi que la date de leur arrestation, «pour permettre la poursuite de l'enquête, car d'autres complicités ne sont pas exclues». «Ce réseau a des liens avec Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) et a des relations avec des groupes terroristes installés notamment en Europe», a-t-il affirmé.
Selon des experts, les combattants d'AQMI sont basés aux confins de l'Algérie, du Mali et de la Mauritanie. «Trente-trois kalashnikovs, 3 pistolets mitrailleurs, 4 lance-roquettes et une importante quantité de munitions ont été saisis », lors de cette opération, près d'Amgala, à  220 km de Laâyoune, chef-lieu du Sahara occidental, a précisé le ministre.

-Inde : La violence des rebelles maoïstes en Inde a fait un nombre record de victimes en 2010 avec 1169 morts, selon les chiffres du gouvernement dévoilés par le ministre de l'Intérieur. P. Chidambaram a déclaré à  la presse que 713 civils avaient été tués dans des violences attribuées aux maoïstes l'an dernier, contre
591 l'année précédente. 285 policiers et 171 membres présumés de la «guérilla rouge» ont aussi été tués.
La pire attaque attribuée à  la rébellion s'est produite en avril 2010 avec le massacre de 76 policiers dans l'Etat du Chhattisgarh. Cet Etat de l'est du pays a payé le plus lourd tribut avec 306 meurtres au cours de l'année, dont plus de la moitié concernant des membres des forces de sécurité.En comparaison, 458 personnes sont mortes au Cachemire indien, où sévit une insurrection séparatiste depuis plus de 20 ans.

-Mali : Le Mali mise sur la 11e édition du Festival au désert, qui débute aujourd'hui à  Tombouctou en présence de «nombreux touristes», pour montrer que la sécurité est «maîtrisée» dans cette partie nord du pays menacée par Al Qaîda, a indiqué hier à  l'AFP une source officielle.«Nous serons à  ce festival avec quelques milliers de personnes dont de très nombreux touristes pour montrer que les problèmes de sécurité sont maîtrisés dans le nord du Mali. Les touristes viendront de partout, même d'Australie», a indiqué à  l'AFP Ndiaye Bah, ministre de l'Artisanat et du Tourisme. Spectacle, musique et course de chameaux sont au programme de cette manifestation qui durera jusqu'à samedi, selon la commission d'organisation. «Nous avons plusieurs centaines de touristes européens qui ont fait des réservations fermes.»


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