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Les brèves



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-Maroc : Une ONG marocaine de défense des droits de l'homme a dénoncé, hier, l'interdiction par les autorités d'une manifestation que devait organiser, samedi à Rabat, le Club des magistrats du Maroc, pour réclamer notamment «l'adoption de textes réglementaires garantissant l'indépendance réelle et effective du pouvoir judiciaire». L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a indiqué, dans un communiqué, que cette interdiction porte «préjudice aux libertés publiques et constitue une menace sérieuse pour les gains partiels obtenus dans le domaine des droits et libertés». L'association estime que par cette interdiction les autorités ont enfreint les obligations internationales, principalement celles stipulées dans le pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc. La wilaya de Rabat avait justifié, vendredi soir, l'interdiction de ce sit-in devant le ministère de la Justice par le fait que les magistrats allaient manifester en portant leur robe d'audience sur la voie publique.-Tunisie : Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé l'arrestation, dans la nuit de samedi à dimanche, de l'un des suspects dans l'assassinat, en juillet dernier, du député de l'opposition Mohamed Brahmi. Les forces de sécurité «ont encerclé une maison de l'Ariana (près de Tunis), où était retranché un groupe terroriste. Après un échange de tirs nourris, quatre éléments, dont l'un est dans un état très critique, ont été arrêtés», a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur. «Parmi eux figure Hmed El Melki, alias «Somali» (le Somalien, ndlr), l'un des éléments impliqués dans l'assassinat du martyr Mohamed Brahmi», a-t-il ajouté, en précisant que l'homme était un voisin du député. «Le ministère de l'Intérieur souligne qu'il s'agit d'une opération réussie», a-t-il poursuivi, sans donner de détails sur l'identité des autres suspects. Cette annonce intervient après celle, mardi, de la mort de Kamel Gadhgadhi, l'assassin présumé de l'avocat et militant de gauche, Chokri Belaïd, également lors d'une opération antiterroriste. -Suisse : Les Suisses ont dit «oui» à la «fin de l'immigration de masse», selon une estimation de l'institut de sondage Gfs, publiée hier après-midi. «Selon nos dernières estimations, 50,4% des électeurs ont voté oui», a déclaré Claude Longchamp, de l'institut GfS. Cette estimation, a-t-il ajouté, a une marge d'erreur de +ou- 0,7%. Il reste encore à décompter les voix de deux grands cantons, Zurich et Berne. La majorité des cantons suisses a d'ores et déjà voté en faveur de ce texte. Pour qu'il soit adopté, le texte, visant à réguler l'immigration par un système de contingent et de quotas, doit obtenir une double majorité, la majorité des cantons et la majorité des votants. Actuellement, le tableau des votes montre un fossé très clair entre d'une part la Suisse alémanique, associée au Tessin, et d'autre part la Suisse romande. Le premier camp a voté «oui» en faveur du texte, avec encore deux points d'interrogation, soit les cantons de Zurich et Berne. Le deuxième camp a voté «non» au texte, qui devrait bouleverser les relations entre la Suisse et l'UE, avec la remise en question des accords de libre-circulation entrés en vigueur en 2002.-Iran : L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se sont mis d'accord, après deux jours de négociations à Téhéran, pour coopérer sur «sept nouveaux points» dans le domaine nucléaire, a déclaré un responsable iranien. «Au cours de deux jours de négociations (...), nous avons eu des discussions techniques constructives (...) et nous nous sommes mis d'accord sur sept points d'action avec l'agence, d'ici le 15 mai», a déclaré Reza Najafi, représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, cité par Isna.L'Iran a repris, hier à Téhéran, ses discussions avec l'AIEA visant à améliorer la transparence de son programme nucléaire et la question sensible d'un éventuel volet militaire, après une première journée de négociations «constructives» samedi. Ces pourparlers interviennent dans le cadre d'une feuille de route établie en novembre entre l'AIEA et l'Iran, qui prévoyait six étapes à accomplir par Téhéran d'ici le 11 février, dont la visite d'experts de l'Agence à l'usine de production d'eau lourde d'Arak (ouest) et dans une mine d'extraction d'uranium à Gachin.




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