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-Centrafrique : «Les forces internationales manquent à leur devoir envers les musulmans»Les forces internationales déployées en Centrafrique «manquent à leur devoir envers la communauté musulmane», a jugé, hier, Amnesty International qui fait état du «massacre de femmes, d'enfants et de vieillards musulmans dans ce pays». Les nouveaux éléments de preuves recueillis par Amnesty International, qui font état de massacres «mettent en lumière le grand péril que court la minorité musulmane en République centrafricaine», a affirmé AI dans un communiqué. «Plus de 50 musulmans ont été tués dans le cadre de deux attaques sur lesquelles a enquêté Amnesty International dans des villages situés au nord-ouest de la capitale, Bangui. Parmi les victimes figurent au moins six enfants, cinq femmes et trois personnes âgées», a souligné l'ONG.Les deux attaques ont été menées par les milices chrétiennes antibalaka «qui exercent aujourd'hui le pouvoir dans un grand nombre de villes et de villages au nord-ouest de la capitale», selon Amnesty. «Les forces internationales de maintien de la paix manquent à leur devoir envers la communauté musulmane», a jugé Joanne Mariner, conseillère d'Amnesty International pour les situations de crise qui se trouve à Bangui. «De très nombreux civils ont été laissés sans protection face aux représailles violentes des milices antibalaka, à un moment où ces attaques étaient tout à fait prévisibles», a-t-elle dénoncé.-Turquie : Erdogan propose de geler une partie de sa réforme judiciaire contestéeLe Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé hier de «geler» certaines des dispositions-clé de son très controversé projet de loi de réforme judiciaire, destiné à renforcer le contrôle politique des magistrats. «Nous allons geler la partie (du texte) sur le Haut-conseil des juges et procureurs (HSYK) de telle façon que nous puissions faire des progrès parce que les élections approchent», a déclaré M. Erdogan à la presse à l'issue de la prière du vendredi. «Si c'est nécessaire, nous pouvons les réintroduire (devant le Parlement)», a-t-il toutefois déclaré. Et d'ajouter : «Il est hors de question de retirer cette loi.» Le chef du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kiliçdaroglu, s'est réjoui des déclarations de M. Erdogan, les qualifiant de «très bonne décision» et «d'avancée démocratique».-Crise en Ukraine : Le président Ianoukovitch annonce des concessionsLe président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a annoncé hier un remaniement prochain et l'amendement de lois répressives sous la pression de la contestation qui s'étendait à l'ouest du pays après les heurts violents de ces derniers jours. Le président Ianoukovitch a fait ces annonces après une rencontre à Kiev avec le commissaire européen à l'élargissement, Stefan Füle. Il a annoncé que le gouvernement, dont l'opposition demande la démission, sera remanié lors d'une session extraordinaire du Parlement convoquée pour la semaine prochaine. M. Ianoukovitch a indiqué qu'il comptait faire libérer tous les manifestants arrêtés et amender les lois controversées adoptées la semaine dernière pour durcir, jusqu'à la prison ferme, les sanctions contre les protestataires. Il a cependant assorti ces concessions apparentes d'un avertissement, soulignant que si un accord n'était pas trouvé avec l'opposition, il aurait recours à «tous les moyens légaux».Les manifestants de l'opposition, qui occupent le centre de Kiev depuis deux mois, ont durci leur mouvement la semaine dernière après l'adoption des lois controversées. Au moins deux personnes ont été tuées par balle pendant des heurts à Kiev depuis dimanche. L'opposition avance un bilan de cinq manifestants tués et des centaines de blessés. Le mouvement, né de la volte-face en novembre du pouvoir ukrainien qui a brusquement refusé de signer un accord d'association avec l'UE pour se tourner vers la Russie, s'est étendu à la province, gagnant six régions de l'Ouest nationaliste (Lviv, Rivné, Ternopil, Khmelnitski, Tchernivtsi, Ivano-Frankivsk) où les bâtiments de l'administration régionale ont été pris d'assaut et occupés.




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