Algérie

Les brèves



Les brèves
-Tunisie : plusieurs régions de Tunisie continuent d'être le théâtre de troubles sociaux ponctués d'actes de violence et de sabotage au moment pourtant où les prémices d'une sortie de crise commencent à pointer à l'horizon après avoir confié à Mehdi Jomaâ la formation d'un gouvernement technocrate suite au retrait du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir. Les affrontements entre policiers et manifestants ont repris dans la wilaya d'Ariana où les protestataires ont incendié des pneus et tenté d'envahir des locaux publics en lançant des pierres en direction des agents de sécurité. A titre d'exemple, à Manouba où un lourd dispositif de sécurité a été déployé, des unités de la garde nationale ont affronté des «hors-la-loi» qui tentaient de s'introduire dans un espace commercial. Les forces de sécurité ont dû intervenir et faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. D'autres groupes ont tenté d'envahir un poste de sécurité dans le quartier d'El Marsa dans la wilaya de Tunis. L'intervention des forces de sécurité a donné lieu à l'arrestation de 22 individus.-Niger : des centaines d'étudiants ont manifesté ce week-end à Niamey contre tout «compromis» dans la renégociation d'un contrat liant Areva au Niger ? pays où le groupe français extrait 40% de son uranium. Vingt-trois ONG et syndicats ont aussi dénoncé les relations opaques entre le géant du nucléaire et l'Etat nigérien.Les étudiants, qui ont marché de leur campus au Parlement nigérien, défendent «la souveraineté du peuple sur ses ressources naturelles», a affirmé Inoussa Abdouramane, secrétaire général de l'Union des étudiants nigériens à l'université de Niamey. Areva et le gouvernement nigérien sont en négociations tendues au sujet de la Somaïr et la Cominak, deux mines exploitées par Areva dans le nord du pays depuis le début des années 1970. Ces deux sites n'étaient jusqu'alors pas soumis à la nouvelle loi minière de 2006, qui porte le taux de redevance minière de l'Etat nigérien jusqu'à 12% de la valeur des ressources extraites, en fonction des profits, alors que les royalties s'élèvent actuellement à 5,5%.-Turquie : l'ancien procureur général adjoint turc, Zekeriye Oz, qui a été dessaisi de l'enquête anticorruption qui secoue la Turquie depuis décembre 2013, a annoncé, samedi à Istanbul, qu'il compte ester en justice le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, pour abus de pouvoir. L'agence de presse turque Cihan, qui a rapporté l'information, a indiqué que le magistrat a confié à des journalistes son intention de poursuivre en justice tous ceux qui «l'accusent à tort», ainsi que le Premier ministre pour abus de pouvoir. Zekeriye Oz dirigeait une partie de l'enquête sur l'affaire de corruption sans précédent dans l'histoire du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie depuis 2002, avant d'être muté au palais de justice d'un district d'Istanbul. Il est accusé d'avoir séjourné à Dubaï avec sept de ses amis aux frais d'une entreprise de construction, impliquée dans ce scandale politico-financier. -Soudan du Sud : les médiateurs américains et africains dans la crise sud-soudanaise ont rencontré le chef rebelle, Riek Machar, afin de relancer les négociations pour une cessation des hostilités, au moment où l'armée poursuit une offensive majeure pour le contrôle de la ville de Bor. L'ancien ministre éthiopien des Affaires étrangères, Seyoum Mesfin, avec les deux généraux soudanais et kényan constituant l'équipe de médiation de l'IGAD, l'organe régional en charge des négociations, ont fait un déplacement express sur le terrain pour rencontrer le chef rebelle et ancien vice-président, Riek Machar, dans un lieu tenu secret. Samedi soir, ils étaient de retour dans la capitale éthiopienne sans dévoiler d'information sur le résultat de cette journée. La médiation ayant toutefois précisé qu'il n'y aurait sans doute pas de face-à-face direct entre les deux camps, mais seulement des discussions séparées avec chaque délégation.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)